De nombreuses femmes se mettent à l'exercice physique pour perdre du poids, et si le poids ne suit pas, elles ressentent cet effort comme un échec et cessent de faire de l'exercice. Quelques mois plus tard, ces femmes vont recommencer pour aboutir à nouveau à l'échec. C'est le début d'un cycle vicieux de démotivation à court terme puis à long terme, expliquent ces chercheurs de l'Université du Michigan. Leur étude analyse dans la revue BMC Public Health ce que devrait être une expérience de l'exercice réussie et comment les attentes et les croyances sur l'exercice peuvent favoriser sa pratique au point de l'intégrer dans une routine au quotidien.
-Première croyance erronée : l'exercice doit être intense pour être efficace, ce qui est contradictoire avec la notion et l'aspiration de détente pendant les loisirs.
-Ces femmes sont trop impatientes d'en voir les effets sur leur santé ou sur la perte de poids, alors qu'en même temps et comme les autres femmes, elles recherchent une absence de pression pendant leur temps libre.
-Chez ces femmes aussi, le sentiment de succès dépend de la réalisation des objectifs, mais leurs attentes sont telles que les objectifs ne peuvent être atteints.
Bref, l'exercice doit être adapté, progressif, les objectifs à portée, ses effets non surfaits.il s'agit d'expliquer à ces femmes que l'exercice revigore au lieu d'épuiser, et que tout mouvement est meilleur que rien du tout. Des implications pour mieux intégrer l'exercice dans la routine du quotidien : L'exercice doit avant tout être un plaisir qui procure du bien-être et non une obligation ou une punition qui entraine une pression.
18 May 2017 DOI: 10.1186/s12889-017-4361-1 Rethinking physical activity communication: using focus groups to understand women's goals, values, and beliefs to improve public health