Le désir est un élan vers l'absolu.Et cet élan est l'absolu lui-même.C'est évident dans le désir le plus intense,le désir pris en sa source.Paradoxalement, c'est le moins fatiguantqui est le plus puissant.D'ordinaire, l'âme se fatiguecar il porte sur des choses limitées :"lorsqu'elle désire quelque chose, en cela même elle se fatigue " (Montée XIII, 13).Le désir ordinaire est cause de souffrance parcequ'il est limité.Et il est limité parce qu'il porte sur des objets,des choses limitées.Mais si le désir s'ouvreou bien s'il se retourne vers sa source- ce qui revient au même -alors le désir est cause de joie,de joie infinie.Même si, en un sens,les souffrances continuent, encore et toujours,parce que c'est notre condition.Quand je désireen plongeant dans ce désir,en me retournant en luicomme un saumon qui retournevers la source,je goûte une joie unique.Même si, dans ma vie,rien ne va, même si je me sens écrasé, ballotté,perdu dans le brouillard, fragmenté.Car, au coeur de cette vie incertaine,il y a la Vie.Quand je plonge en me laissant guider et bercer ainsi,je sens qu'une énergie travaille à me guérir,délier mes entrailles, défaire les noeuds.Et en même temps, instantanément,j'éprouve un réconfort du plus profond,comme si quelqu'un me souriait,me prenait dans ses bras,sans conditions.Tout ça parce que je me jette en silencedans le désir à l'état pur,qu'on appelle aussi "le Coeur",je "Je suis", le "Je"..."je suis...je", comme une pulsation, une respiration,des battements d'ailes,peut-être ceux de l'oiseau de la Vie.
La Vie est un oiseau à deux ailes : silence et désir ; ou connaissance et amour.
Le désir est un élan vers l'absolu.Et cet élan est l'absolu lui-même.C'est évident dans le désir le plus intense,le désir pris en sa source.Paradoxalement, c'est le moins fatiguantqui est le plus puissant.D'ordinaire, l'âme se fatiguecar il porte sur des choses limitées :"lorsqu'elle désire quelque chose, en cela même elle se fatigue " (Montée XIII, 13).Le désir ordinaire est cause de souffrance parcequ'il est limité.Et il est limité parce qu'il porte sur des objets,des choses limitées.Mais si le désir s'ouvreou bien s'il se retourne vers sa source- ce qui revient au même -alors le désir est cause de joie,de joie infinie.Même si, en un sens,les souffrances continuent, encore et toujours,parce que c'est notre condition.Quand je désireen plongeant dans ce désir,en me retournant en luicomme un saumon qui retournevers la source,je goûte une joie unique.Même si, dans ma vie,rien ne va, même si je me sens écrasé, ballotté,perdu dans le brouillard, fragmenté.Car, au coeur de cette vie incertaine,il y a la Vie.Quand je plonge en me laissant guider et bercer ainsi,je sens qu'une énergie travaille à me guérir,délier mes entrailles, défaire les noeuds.Et en même temps, instantanément,j'éprouve un réconfort du plus profond,comme si quelqu'un me souriait,me prenait dans ses bras,sans conditions.Tout ça parce que je me jette en silencedans le désir à l'état pur,qu'on appelle aussi "le Coeur",je "Je suis", le "Je"..."je suis...je", comme une pulsation, une respiration,des battements d'ailes,peut-être ceux de l'oiseau de la Vie.
Le désir est un élan vers l'absolu.Et cet élan est l'absolu lui-même.C'est évident dans le désir le plus intense,le désir pris en sa source.Paradoxalement, c'est le moins fatiguantqui est le plus puissant.D'ordinaire, l'âme se fatiguecar il porte sur des choses limitées :"lorsqu'elle désire quelque chose, en cela même elle se fatigue " (Montée XIII, 13).Le désir ordinaire est cause de souffrance parcequ'il est limité.Et il est limité parce qu'il porte sur des objets,des choses limitées.Mais si le désir s'ouvreou bien s'il se retourne vers sa source- ce qui revient au même -alors le désir est cause de joie,de joie infinie.Même si, en un sens,les souffrances continuent, encore et toujours,parce que c'est notre condition.Quand je désireen plongeant dans ce désir,en me retournant en luicomme un saumon qui retournevers la source,je goûte une joie unique.Même si, dans ma vie,rien ne va, même si je me sens écrasé, ballotté,perdu dans le brouillard, fragmenté.Car, au coeur de cette vie incertaine,il y a la Vie.Quand je plonge en me laissant guider et bercer ainsi,je sens qu'une énergie travaille à me guérir,délier mes entrailles, défaire les noeuds.Et en même temps, instantanément,j'éprouve un réconfort du plus profond,comme si quelqu'un me souriait,me prenait dans ses bras,sans conditions.Tout ça parce que je me jette en silencedans le désir à l'état pur,qu'on appelle aussi "le Coeur",je "Je suis", le "Je"..."je suis...je", comme une pulsation, une respiration,des battements d'ailes,peut-être ceux de l'oiseau de la Vie.