Encore aujourd’hui, un animal est tué toutes les heures en moyenne sur le continent africain. Pour lutter contre ce trafic, la fondation Lindbergh a lancé « Air Shepherd », un système tirant parti de drones et l’intelligence artificielle.
Le braconnage en Afrique reste encore un véritable fléau et un enjeu moral de taille. Il est le quatrième trafic le plus important au monde après la drogue, la traite d’êtres humains et la contrefaçon, avec un chiffre d’affaires estimé à 20 milliards de dollars par an. De nombreux animaux continuent d’être tués et chassés, alors même que leur espèce est dangereusement menacée. Outre le regard sur la souffrance animale et le crime de chair, cette économie illégale fragilise considérablement le continent africain.
C’est pourquoi la fondation Lingberg a mis en place un programme de surveillance des ères à risque en utilisant des drones. Les machines sont également dotées d’une intelligence artificielle qui analyse les données collectées et est capable de distinguer les animaux, de mieux les cibler et d’envoyer un signalement aux garde-forestiers en amont de l’arrivée des braconniers. Des tests ont déjà été réalisés sur un terrain déterminé durant six mois et se sont révélés particulièrement concluants. Aucun braconnage n’a été recensé.