Il n’y a pas qu’en matière de négation des considérations environnementales que Trump fasse fort en direction du pire… Pour ce qui concerne les droits humains les plus fondamentaux, c’est pareil. J’apprends grâce à la vigilance de Gilles Bruno et de son Observatoire des médias que l’immonde Steeve Bannon a obtenu de l’administration Trump l’autorisation de continuer à gérer son site prônant la supériorité de la race blanche tout en faisant partie du gouvernement, sur le dos du contribuable donc. Et cela avec l’aide de 17 autres personnels dont ceux de la Maison Blanche. Mais comment s’en étonner quand on sait que le site en question, Breitbart, a défendu de façon répétée et sans relâche Trump, dès le début du cycle présidentiel de 2016. Breitbart a poussé Trump et son message en attaquant ses rivaux républicains, et certains à Breitbart pensent que Trump a payé le site pour le faire.
Quand il était à Breitbart, Bannon se vantait que le site était «la plate-forme pour les droits des « alt-right», ce mouvement misogyne, suprématisme blanc, anti-immigration qui est maintenant une force dominante dans le mouvement conservateur.
Breitbart publie un torrent d’articles anti-immigrés, entretenant la peur à leur sujet – en particulier les musulmans – tout en s’en prenant aux politiciens qui montrent les moindres signes de tolérance.
Le site encourage également explicitement le racisme, les articles sur des cas avec des victimes blanches de crimes commis par les Noirs. Il y a même une section du site marquée comme «Black Crime», un guichet unique pour le contenu de la suprématie blanche. (source)
Décidément, les américains ont vraiment choisi, en ce domaine là comme en d’autres, le pire d’entre eux…