Cinq minutes de somnolence (et oui, le marchand de sable était passé…) et me voilà doublement sur le sable. Mon cabas a disparu. Avec bien sûr son contenu.
- Ce n’est qu’un petit grain de sable dans l’engrenage : un short et un débardeur, mon vieux chapeau, des tongs qui avaient vus des jours meilleurs, un tube de crème solaire presque terminé, un billet de 5 €, et hélas le bouquin passionnant que j’avais à peine entamé. Il ne me reste que ma serviette et mon parasol. Et mes lunettes de soleil que j’avais sur le nez.
- Pas de quoi sabler le champagne, se réjouir, pour mon voleur. Il n’a pas gagné sa journée.
- En attendant, ma conviction d’être sur une plage tranquille s’est écroulée comme un château de sable. Toujours aussi naïve ma pauvre Memphis ! Il ne te reste plus qu’à rentrer pieds nus en te drapant dans ta dignité et ta serviette et à faire un tour par la librairie quand tu seras plus décente.