Le saut oblique de la truite de Jérôme Magnier-Moreno
Pitch : " La Corse. Boisée. Montagneuse. Désertique. Magnifique. Mer bleue. Minuscules coques blanches des bateaux jetées dans l'eau comme une poignée de graviers. Côtes brunes. Nouvelle palettes de couleurs. "
Le peintre Jérôme Magnier-Moreno a mis dix ans pour écrire une histoire qui ne parle de rien - ou presque ; un jeune homme parti pêcher le long du GR20... Un premier roman initiatique procurant une impression unique de liberté.
Mon avis : Le résumé dit que ça ne parle de rien. C'est bien ça le problème. Parce que le projet de voyage du jeune narrateur tombe plus ou moins à l'eau étant donné que son compagnon d'aventures ne vient pas au rendez-vous. En fait ce récit est inclassable : il n'est ni poétique, ni drôle à mon goût, ni philosophique, ni écologique ou que sais-je encore. Il raconte juste un voyage lambda, voyage que tout un chacun aurait pu vivre et raconter. En effet le style de l'auteur n'est pas non plus très littéraire, plus télégraphique que proustien... Mais ce qui finit par franchement être dérangeant est cette manie d'user et d'abuser des situations scato-sexo, le summum étant tout de même ponctué par la description détaillée de l'issue d'une tourista carabinée. Presque chaque soirée sous les étoiles est animée par une branlette poétique à souhait, bref tout est prétexte "Pour un homme, c'est typiquement le moment de choisir un arbre à sa convenance contre lequel se soulager, ce que je ne tarde pas à faire avec cette nonchalance animale qui caractérise les bipèdes de mon sexe." p. 48
Vous l'aurez compris, je n'ai pas adhéré à ce récit, mais les avis sur la blogo à qui l'auteur a envoyé son livre, sont plutôt positifs...
Pitch : Kautokeino. Localité de Laponie norvégienne où des Sames - un peuple autochtone - continuent à vivre de l'élevage des rennes, et selon des traditions ancestrales.
Anna Magnusson, jeune substitut du procureur à Stockholm, mène une existence à mille lieues de ses origines sames, que sa mère a reniées en venant vivre en Suède... Jusqu'au jour où sa grand-mère l'appelle à l'aide : son cousin Nils Mattis est accusé de viol. Chargée de trouver un arrangement avec la plaignante, Anna accepte de retourner à Kautokeino, qui n'évoque pour elle que de lointains souvenirs d'enfance.
Une fois sur place, rien ne se passe comme prévu. Traitée comme une étrangère, Anna se trouve confrontée aux lois implicites qui règnent dans ces contrées reculées. Entre les menaces qu'elle subit et les vérités qu'on lui cache, la jeune femme se rend compte que cette affaire de viol n'est que la partie émergée d'une situation bien plus complexe. Commence pour elle une périlleuse enquête, qui lui fera redécouvrir ses racines et l'univers de ses ancêtres.
Originellement conçu comme un scénario, La loi des Sames est un thriller qui se vit, se voit, se ressent.
Le regard fin et perçant de Lars Pettersson nous plonge au cœur de la société same. En suivant son héroïne courageuse et sensible, incarnation de la tension entre le moderne et le traditionnel, le lecteur saisit en profondeur ce qui pourrait sembler indicible : le poids des attentes familiales, la place des origines dans le façonnement de notre identité, la majesté des paysages polaires...
Mon avis : Je suis surprise en lisant le pitch pour la préparation de ce billet d'apprendre que initialement ce roman était prévu pour être un film car le défaut principal pour moi est qu'il manque de rythme, qu'il n'avance pas suffisamment, et reste répétitif dans ses scènes. L'héroïne passe son temps à errer sans fin dans les paysages glacés. La réflexion de fond est intéressante, entre ceux qui choisissent de rester pour les terres et pour honorer les ancêtres et leur histoire et ceux qui font le choix de partir, mais ladite réflexion tourne en rond. L'ensemble est lonnnngggg...
Sur Babélio les avis se rejoignent effectivement, j'aurais mieux fait de consulter les avis avant de me lancer dans la lecture de ce roman !
Pitch : Charmante écervelée, Viola Wither se retrouve veuve à vingt et un ans. Frivole et sans le sou, elle n'a qu'une porte de sortie : quitter Londres et emménager chez sa belle-famille. Entre ennui mortel et hystérie, la vie à la campagne est tristement cocasse. Jusqu'au jour où elle s'éprend du plus beau parti de la région, promis à une autre. Et qu'elle flirte avec lui...
Une comédie pétillante et poivrée, dans la lignée d'une Jane Austen qui aurait revisité Cendrillon.
Mon avis : En prévision du mois anglais je l'ai sorti de ma PAL je me souvenais que Keisha avait adoré. Mais... Je n'ai pas trouvé les personnages attachants, je n'ai pas trouvé le fond très profond, et je l'ai finalement abandonné en cours de route...