Que des tempes jamais tes mains n’arracheront
Et qui semble couler d’une coupe homicide
Que le Destin railleur renversa sur ton front ;
De ton sourcil froncé, de l’effort de ton rire,
De ta voix qui nous ment, de ton œil qui se tait,
De tout ce qui nous trompe, hélas ! et qu’on admire,
Ah ! Fais-moi jaillir ton secret.
Dis tout ce que tu sais… Rêves, douleur et honte,
Désirs inassouvis par des baisers cuisants,
Nuits, combats, voluptés, souillures qu’on affronte
Dans l’infâme fureur des échevèlements ! Jules Barbey d'Aurevilly
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