Le président du Brésil est contesté. Le pays est en crise. Il semble victime de la malédiction de l'Amérique du sud. Il est pris dans une lutte des classes entre une gauche clientéliste et une droite exploiteuse. Le dénominateur commun du tout étant la corruption. Comment s'en tirer ?
Le pays vit au gré des fluctuations du prix des matières premières. Il est incapable de faire des économies, en période faste, qui lui permettraient de subventionner, en période maigre, le développement d'entreprises non cycliques.
La Norvège a créé un fonds pour les périodes difficiles. C'est une solution simple et élégante à ce type de problèmes. Mais probablement pas compatible avec la culture du système politique brésilien.
(Il est aussi possible que c'ait été le principe de la dîme : l'Eglise prélevait un dixième des récoltes, qu'elle redistribuait en période de disette. Avec l'avantage de réduire l'offre dans les hauts, et de l'augmenter dans les bas. Avec effet inverse sur les prix.)