En 2016, 58.167 entreprises ont été officiellement supprimées, pour une grande majorité il s'agit de TPE (très petites entreprises). Soit une baisse de 7% par rapport à 2015 qui avait enregistré 62.994 défaillances.
Enfin une baisse après plusieurs années où le seuil des 60.000 défaillances était dépassé (62.732 en 2014 et 62.982 en 2013).
Si on ne peut que se réjouir du nombre de baisse il convient de le relativiser puisque l'on est encore loin des résultats du débuts du siècle on l'on enregistrait entre 43 et 47.000 défaillances d'entreprises chaque année.
De nouvelles solutions pour mieux protéger les entreprises
Les premières raisons de cette amélioration ne sont pas une reprise économique ni une baisse du poids de la fiscalité et des charges mais bien l'apparition de nouvelles solutions permettant aux entreprises de mieux se protéger contre les risques, notamment les défauts de paiements.
En effet, de nombreux outils permettent aujourd'hui à toute entreprise de se renseigner sur son futur client et, en fonction de la situation de celui-ci, d'adapter les modes de règlement. Ainsi, si un client présente des risques, on préférera réaliser de petites commandes et on privilégiera le paiement d'avance.
Les entreprises évoquent comme principales difficultés aujourd'hui les délais de règlement ainsi que les défauts de paiement. Hors l'entreprise qui a acheté les matières premières ou les biens revendus se doit de payer ses fournisseurs ainsi que ses salariés. Et si de trop nombreux clients tardent à régler ou, pire, ne peuvent honorer leur facture alors la trésorerie de l'entreprise peut être mise à mal, et parfois cela peut conduire à la faillite.
Des solutions telle que l'assurance crédit, à découvrir ici, ou la Titrisation permettent à une entreprise de se protéger contre les défauts de paiement. Ces solutions mises au goût du jour ne sont certes pas gratuites mais il vaut mieux parfois dépenser de petites sommes au regards des sommes à engranger que de risquer de tout perdre.
Peut-être une reprise?
Un semblant de reprise pourrait également être la cause de cette baisse du nombre de défaillances. Même si la consommation ne reprend pas particulièrement en France, la consommation des ménages et des entreprises dans les autres pays européens est bien à la hausse. Ceci expliquerait ainsi en partie la baisse de défaillances, en particulier pour les PME et grandes sociétés travaillant à l'international.
Il reste à espérer que la tendance se confirme, les mois de janvier et février 2017 ont déjà été moins mauvais que leurs équivalents en 2015 et 2016.
Si les défaillances diminuent et que les charges pesant sur les entreprises sont effectivement revues à la baisse comme l'a promis le candidat Macron désormais Président de la République alors le chômage pourrait bien commencer à reculer de façon sérieuse et durable.