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En avril 1968, alors que David Ben Gourion, à 81 ans profite de sa retraite, dans un Kibboutz qu’il a aidé à construire dans le désert du Néguev, un jeune juif américain, immigré en Israël, obtient un entretien de six heures chez l’ancien leader politique. Le père fondateur de l’État juif y évoque son enfance en Pologne et son arrivée en Palestine, en 1906, analyse avec recul l’histoire de l’État hébreu, ses fondements et ses faillites.
Cet entretien, qui dormait depuis des années dans les archives de la Fondation Spielberg à Jérusalem et aux archives Ben Gourion dans le Néguev, se révèle être effectivement un vrai testament politique. Le documentaire réalisé par Yariv Mozer s’appuie sur des archives d’actualités de l’époque pour venir étayer l’interview phare de son documentaire et former un film solide et sûrement salutaire. En plus de nous parler de l’histoire personnelle de l’ancien leader travailliste, resté 13 ans au pouvoir, et de sa vision d’Israël, "Ben Gourion, testament politique" témoigne aussi de l’évolution de ses idéaux.
Après son visionnement, nous reste pendant un long moment en tête un propos du "Fils du Lion" recueilli par la CBS en 1970: "S’il faut choisir entre un pays entier et la paix, je préfère privilégier la paix".
Le film est diffusé sur Arte+7 jusqu’au 30 mai 2017.