La presse s'est extasiée de la rodomontade macronesque sur son mini bras de fer avec Trump. Une petite foire d'empoigne en quelque sorte, qui aurait propulsé Macron dans la cour des grands. Mais c'était plutôt d'une cour de récréation dont il s'agissait.
Car ce dernier, soucieux de vanter son geste a déclaré doctement : " (il) n’est pas innocent, ce n’est pas l’alpha et l’oméga d’une politique mais un moment de vérité ... il faut montrer qu’on ne fera pas de petites concessions, même symboliques, mais ne rien surmédiatiser non plus ".
Bref, Minimacron a déjà étalé son sens psychologique pré-ado de nature à terroriser Trump et tenir Poutine en respect.
Ils vont bien rire dans les chancelleries. Mais, après tout, n'oublions jamais qu'il s'agit du président que les Français méritent.
Et puis la presse est contente.