Woah ! Quel épisode. De la tuerie. Jamais vu un épisode de série aussi réussi et captivant. Je suis bien tenté de faire une critique entièrement positive et de mettre un PS à la fin : tout mettre à la négation pour connaître mon avis sur l'épisode. Non parce que c'est vraiment un épisode lourd à visionner tellement la série manque de charisme et abuse de prétention. Un épisode sans saveur où toutes les intrigues ont le mérite d'avoir la même valeur : elles sont toutes mauvaises (l'arrive de la mère de Dan/Jenny est néanmoins un petit plus non négligeable). Moi qui pensais quand même prendre un minimum de plaisir en "retrouvant" la série, c'est raté.
Trois intrigues dans cet épisode, on va commencer par ce qui est le plus indigeste tellement c'est inintéressant, à savoir Dan et Serena. Soit un des pires couples jamais présentés dans une série télévisée. Je ne sais même pas comment on peut suivre une intrigue comme celle-ci sans se poser des questions sur la qualité du truc quoi. C'est prévisible (alors là le coup de Vanessa qui débarque à chaque scène, OMFG qu'on est surpris), les acteurs manquent de charisme, c'est impressionnant. Mais c'est pas tout, c'est très mal écrit. Ainsi, on traite la question de la confiance entre les deux personnages. La mère de Dan est revenue et Dan l'a seulement dit à Vanessa (sa confidente depuis qu'il a 6 ans soit disant) mais Serena a LE contre-argument qui remet les choses en place : "mais t'as plus 6 ans" (elle veut qu'il lui dise tout). C'est là que les téléspectateurs doivent sortir un "ah bon?". De manière plus sérieuse, on traite une intrigue vue et revue dans une série qui manque de séduire. Qu'on nous vire Vanessa de là, ce serait le must. Enfin non le must, ce serait Serena mais bon c'est un personnage principal.
Il y a quand même la mère de Dan qui revient et c'est peut-être le seul détail un minimum acceptable dans cet épisode. On n'évite pas les scènes clichées à mort mais étrangement, ce nouveau personnage permet de relancer la dynamique entre les personnages de la famille Humphrey. Dommage qu'on ne s'attarde pas sur la relation entre Dan/Jenny et leur mère. Non ils doivent s'occuper avec leurs partenaires (Serena et Nate).
C'est ainsi qu'on en vient à la deuxième grosse intrigue de ce huitième épisode. Blair et Nate ont rompu dans l'épisode précédent mais l'épisode qui suit ils décident de retourner ensemble. Enfin bon, c'est plutôt la mère de Nate qui donne une bague de fiancailles à son fils pour qu'il la donne à Blair pour que leurs familles soit réunies. Et cerise sur le gâteau (dans tous les sens du terme), c'est l'anniversaire de Blair. Worst birthday ever nous dit elle. Oui, parce que Nate n'a pas voulu venir à la fête préparée pour son anniversaire donc elle est pas contente. De son côté, Chuck lui avoue qu'il ressent quelque chose pour elle au point de ne pas pouvoir dormir la nuit (c'est pour humaniser le personnage sûrement). Alors je suis assez partant pour le couple Blair/Chuck (pas au point de devenir shipper loin de là mais c'est mieux que le fade Blair/Nate) mais leurs scènes ensembles dans cet épisode jouent encore trop sur le cliché et le superficiel. La série devra quand même se donner un minimum d'unicité. C'est peut-être la meilleure actrice de la série (c'est pas dur aussi), mais Leighton Meister se ridiculise avec son interprétation tout sauf touchante.
À force de jouer sur la prétention et la volonté de paraître distinguée, la série souffre de ses trop nombreuses caricatures au point de paraître ridicule. La preuve avec cet épisode qu'il est difficile de prendre au sérieux. Le manque de second degré est frappant et lassant.
De leur côté, Jenny et Nate se réunissent le temps d'une soirée. Gossip Girl passe par le coin et prend un cliché des deux personnages ensemble qu'elle envoie à Blair comme cadeau d'anniversaire avec un sadique "happy birthday B!" Le rapprochement de J et N me rend complètement indifférent, à l'image de la série et de l'épisode.
EN BREF : Clichés, caricatures et banalités se retrouvent dans cet épisode qui souffre de ses longueurs et de son manque de maturité bien trop frappant.