Avec l'accord de Kylie Scott, voici le huitième chapitre traduit de Charmer ;) J'espère qu'il vous plaira. Merci de ne pas reprendre ma traduction car si Kylie Scott décide de publier ce livre, elle demandera à ce que je retire ma traduction du blog donc je vous remercie par avance de partager l'article si vous le souhaitez mais en aucun cas de copier coller ma traduction
Merci donc de respecter mon travail de traduction et le travail de l'auteur
Bonne lecture ;)
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* Chapitre 1 * Chapitre 2 * Chapitre 3 * Chapitre 4 * Chapitre 5 * Chapitre 6 * Chapitre 7
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Les choses avec Zoe ne se sont pas arrangées à l'école. Elle ne me jetait même pas un seul regard, et elle ne daignait même pas me parler pour mettre les choses à plat. J'étais seule à la pause du midi, lisant un livre et grignotant ce qui s'apparentait à une tentative de salade César. J'étais pratiquement indifférente. Je me fichais de tout. Si ma meilleure amie était prête à croire le pire à mon propos, alors peu importe.
"Hé" dit Mara, se glissant sur un siège à mes côtés.
"Salut"
"Tu as l'air un peu seule ici" soupira t-elle. "Pourquoi ne viendrais tu pas t'asseoir avec nous?"
"Parce que je préférerais m'arracher un bras que d'être proche d'Ed Bauder"
"Oh , il n'est pas aussi mauvais que ça"
Je me contentai de la regarder incrédule. Ou peut être était ce plus de la confusion.
"Ok, donc il est un peu con". La fille commença à jouer avec une de ses longues mèches brunes, l'enroulant autour de son doigt. "Mais c'est mieux que d'être assise toute seule".
"Avec tout le respect que je te dois, je ne suis pas d'accord. Je suis bien toute seule".
"Mmm" Elle regarda par dessus mon épaule, jetant un coup d'oeil au reste de la cafétéria grouillante de monde. "Ta prétendue meilleure amie me lance des regards noirs".
J'engouffrais quelques morceaux de poulet et me mis à les mâcher. Doucement .
Regardant dans la direction qu'elle venait d'emprunter, un sourire sournois retroussa ses lèvres. "Ed nous regarde aussi. Mais il tente de le faire en toute subtilité. C'est presque mignon".
Je mâchais encore et encore.
"Que s'est il passé après que vous ayez quitté tous les deux la fête?" demanda t-elle. "J'ai entendu parler de la dispute au fast food évidemment. Qui n'en a pas entendu parler? Mais que s'est il passé après?"
J'avalais, croisant son regard et indiquant à quel point elle m'ennuyait. "Rien".
"Oh allez"
Aucune chance
"Je ne le dirais à personne , promis. Tu sais , tu peux me faire confiance".
"Mara, la seule chose que je sache vraiment avec certitude à ton propos c'est que tu es amie avec lui". Et qu'elle aimait faire tous des drames, mais pas la peine d'être insultante. Pas encore.
"Nan, pas vraiment." dit elle. "Mon petit ami et Ed son amis. Il se trouve juste que je traîne avec le même groupe de personnes que lui. La plupart du temps, je reste immunisée."
Je retroussais mon nez "Immunisée?"
"Evidemment". Elle haussa les épaules. "Tu parles de lui comme d'une maladie. Donc, considère moi immunisée contre la Peste".
Je retins un sourire.
"Donc?"
"Désolée . Je ne suis pas d'humeur à la confidence"
"Pas de problème". Elle jeta de nouveau un regard à Ed et tira la langue. "Abruti curieux. Je suis ravie que tu lui ai lancé une boisson à la figure. Il n'aurait pas dû merder avec toi simplement pour se venger de son ex".
"Suis d'accord".
"Ce n'est pas comme s'il était passé à quelque chose d'autre" ajouta t-elle. "Vingt quatre heures supplémentaires et ils l'aurait sans aucun doute larguée. Il n'a tout simplement pas supporter de prendre un coup à son ego".
"Mmm"
"Ajoute à ça sa tromperie et ton coup de pied dans les couilles... et nous avons le bordel dans lequel nous flottons actuellement"
Secouant la tête, je glissai un bout de concombre sur ma fourchette en plastique. "Je n'ai absolument aucun intérêt pour sa petite personne ou son ego blessé".
"Ah bon? " elle me jeta un long regard. "C'est probablement pour ça qu'il s'intéresse à toi. Tu es un défi".
Je me moquai d'elle. "Je le déteste. Plus que jamais".
"Exactement".
Et j'en avais terminé. "Pourquoi tu es là exactement.? Je vais pas entamer de conversations sur Ed et Zoe juste pour te divertir".
"OK"
Bien qu'il se peut que j'ai mal parlé de lui, je devrais peut être arrêter là. Pas question de susciter de mauvais karma à cause de cet abruti.
"Je t'aime bien Alice." dit elle, en se levant. "Et j'ai pensé qu'en ce moment même tu aurais besoin d'une amie".
Mon regard était toujours suspicieux.
"De plus, je déteste qu'Ed fasse ressortir le meilleur de toi même".
"C'est pas le cas. Je suis contente d'être seule ici" répétai je, malgré toutes les preuves du contraire. Parce que qui a besoin d'amis? Pas moi apparemment. "D'une minute à l'autre , je fais gonfler des ballons pour la fête en solo et jeter quelques serpentins".
"Amuse toi bien. A plus." Avec un coucou de la main, la fille s'en alla, se dirigeant vers les bras aimant de son petit ami. Putain , je ne me souviens pas de son nom, pas que ça ait de l'importance. En toute probabilité, elle était en quête d'infos. Je n'ai rien lâché du tout. Ou alors elle a adoré titiller Ed. Qui sait?
Je n'avais pas l'intention de laisser traîner mon regard dans sa direction. C'est la vérité. Mais c'est quand même arrivé.
Une tête brune baissée, il dévorait une assiette de je ne sais quoi. Et malgré le fait d'être entouré de personnes, il semblait étrangement séparé du bruit et de l'action autour de la table bondée. Il hochait la tête de temps en temps lorsqu'on lui disait un truc, mais c'était tout. Une fille saisit son bras, le lui tirant, et il la repoussa. Typique de cet abruti au caractère de merde. Bien que je doute d'apprécier être caressé de la sorte. Pas que je lui trouvais des excuses.
Il leva le regard, croisant le mien. Oh prise la main dans le sac. Putain. Je ne retenais pas mon souffle ou un truc du genre car ce serait tellement cliché. Aussi cool que possible, il me rendit mon regard.
"Regarde le autant de temps que tu veux" dit une voix familière derrière moi. Merde. Zoe. "On dirait qu'il en a aussi fini avec toi".
Mon estomac se retourna. "Il n'a jamais commencé quoique ce soit avec moi. Il ne s'est rien passé. Ce que tu aurais dû savoir si tu avais daigné répondre au téléphone ou lire mes sms".
"Menteuse" siffla t-elle.
Je me contentais de secouer la tête. "Crois ce que tu veux. Mais j'espère que tu as conscience que tu lui donnes exactement ce qu'il veut."
"Et que voudrait il?" me demanda t-elle , une main sur la hanche.
"Il nous fait du mal".
Elle se mit à rire. "Oh je t'en prie. Ca ne me fait pas de mal".
"Ah non?" lui dis je en levant le menton. "Parce que moi oui".
Au lieu de me répondre, ma meilleure amie se retourna et partit. Tout ce que je pouvais faire était rester assise et la laisser partir.