- Corporate de Nicolas Silhol. Pour un premier film, Corporate est réussi. Ce film s’engouffre dans les coulisses des entreprises et révèle toutes les bassesses mises en place pour que les salariés démissionnent d’eux-mêmes, sans passer par la case licenciement et tout ce que cela implique. Céline Sallette incarne ce personnage de DRH sans cœur, prête à tout pour réaliser les objectifs demandés. D’ici les prochains mois, elle doit faire démissionner tant de personnes. Sauf qu’entre-temps, l’un d’eux s’est suicidé…
- Kaboul Kitchen – Saison 3 de Virginie Sauveur, Frédéric Balekdjian, Guillaume Nicloux. J’avais vu la première saison et avais loupé la deuxième. Je me rattrape avec cette troisième saison où Gilbert Melki a disparu, « remplacé » par Stéphane de Groodt. Sophie tient toujours le restaurant le Kaboul Kitchen, lieu où se réunissent tous les expatriés en Afghanistan. Toujours avec autant d’humour, de cynisme, de sarcasme et d’action, la série nous emmène jusqu’au dernier épisode sans voir le temps passer. Stéphane de Groodt est excellent dans son rôle d’arnaqueur et Simon Abkarian est toujours aussi sensationnel dans le rôle du colonel Amanullah. Une série à voir !
- Sage femme de Martin Provost. Le réalisateur réunit pour la première fois au cinéma deux grandes actrices du cinéma français : Catherine Frot et Catherine Deneuve. Deux femmes réunis après de longues années après la mort d’un homme : le père de l’une et l’ancien amant de l’autre. Deux femmes qui ont des comptes à régler. Deux grandes actrices dans des rôles de femmes où la personnalité est travaillée jusque dans les moindres détails. Un joli film.
- Paris pieds nus d’Abel et Gordon. Un OCNI (Objet Cinématographique Non Identifié). Étonnant et extrêmement poétique. On peut entrer dans le film ou rester à côté. Pour ma part, je suis entrée, j’ai ri, puis, l’ennui m’a emporté…
- Les Yeux jaunes des crocodiles de Cécile Telerman. On peut aisément s’en passer.
- Dix pour cent – Saison 2 de Fanny Herrero. Excellente série ! Encore une fois, Dix pour cent réussit son pari. Avec Fabrice Luchini, Ramzy Bedia, Virginie Efira, Julien Doré et bien d’autres jouant leur propre rôle, la série éclate et semble encore meilleure que la précédente. Les agents de Starmedia sont toujours aussi drôles et détonnants. J’attends la prochaine saison avec impatience…
- Journal intime de Nanni Moretti. Je suis une grande fan de Nanni Moretti, et pourtant, Journal intime m’a semblé durer une éternité… Il arrive parfois, que même pour les artistes que l’on aime éperdument, certaines de leurs œuvres nous laissent sur le côté.
- La Haine de Mathieu Kassovitz. Parfois, on se demande pourquoi on a attendu si longtemps pour voir un film. J’avais l’intégrale de Mathieu Kassovitz, mais j’ai préféré regarder ses autres films d’abord. La Haine reste sans doute son meilleur. Les acteurs explosent, le scénario est tiré au cordeau, les répliques sont cinglantes. Rien n’est laissé au hasard. La qualité de l’image, du montage, de la prise de vue sont exceptionnelles. Un film devenu un classique, à voir et à revoir.
- Je suis un soldat de Laurent Larivière. Louise Bourgoin tient le rôle principal au côté de Jean-Hugues Anglade. Une histoire de femme, de rébellion, tout en mettant en lumière les ravages du trafic de chiens en Europe. Un film dur et âpre qui mérite le détour.
- Merci patron ! de François Ruffin. César du meilleur film documentaire bien mérité. Quel documentaire ! François Ruffin, fondateur du journal Fakir, décide de mettre en avant le parcours de M. et Mme Klur, licenciés de l’entreprise Ecce, sous-traitant d’LVMH. François Ruffin part donc à la conquête de Bernard Arnault, afin de trouver une solution au licenciement de ce couple. Les réponses du groupe LVMH seront plus qu’étonanntes. François Ruffin réalise là une prouesse dans le genre du documentaire.
- Lost in Translation de Sofia Coppola. Ce film a remporté de nombreux prix, dont le César du meilleur film étranger, l’Oscar du meilleur scénario original et j’en passe. Il semblait donc un film à voir. J’ai aimé cette relation entre les personnages de Bill Murray et Scarlett Johansson, malheureusement je n’ai pas vraiment été emballée. L’ennui a pris le pas au fur et à mesure de l’avancée du film… Dommage.