Vous avez certainement entendu parler du buzz relatif aux sextoys hebergés dans les pages du rayon enfants chez Rue du Commerce. Après avoir étudié de plus près l’incident, nous nous sommes rendu compte qu’il ne s’agissait pas d’une erreur interne à Rue du Commerce, mais plutôt d’un souci lié à leur marketplace (place de marché) et aux produits importés par les vendeurs tiers.
Quelle que soit la cause, l’important est d’en tirer quelques leçons !
Pour mieux comprendre ce qui s’est passé, rappelons qu’une marketplace, ou place de marché, est un espace proposé à des vendeurs tiers par un site marchand disposant d’un trafic très important. Le site se rémunère à la commission sur les ventes générées par les vendeurs tiers, et rentabilise ainsi plus efficacement ses opérations d’acquisition d’audience.
Ouvrir son catalogue à des partenaires pour augmenter ses références c’est bien, mais l’incident d’aujourd’hui nous apprend qu’il vaut mieux contrôler les choses de près !
Faire sa veille à toute heure
On peut certainement reprocher à Rueducommerce de ne pas avoir conduit une veille assez attentive sur Twitter. Le buzz y a débuté vers 17 heures, et c’est seulement le lendemain matin que les fiches produit incriminées ont été retirées du site.
Quels étaient les risques potentiels encourus par Rueducommerce à court terme ?
-> Une sanction sur Google, qui aurait pu filtrer celui-ci sur les requêtes liées à l’enfance et le déclasser des safe search.
-> Une attaque en justice par des parents mécontents que leurs enfants soient tombés sur de pareils produits
Au final, l’affaire s’est terminée sans dommage réel, tant mieux pour eux !