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Le président américain Donald Trump vient d’entamer son premier déplacement à l’étranger pour sortir de l’atmosphère nauséabonde de son bureau ovale. Il est vrai qu’un sale air qu’on exalte érode aura (sale air connexe altère odorat) du milliardaire : une vilaine histoire de communication d’informations classifiées et pourtant communiquées aux Russes, le 10 mai dernier. Le Président ne serait pas étranger à la fuite et dès lors on se demande : Trump, privé d’éclat, s’y fier ? Oui, Trump fuit son pays pour échapper aux nauséeuses accusations qui pourraient lui valoir une procédure de destitution. En effet, il a suggéré à M Comey, patron du FBI, d’interrompre une enquête visant Michael Flynn, son conseiller à la sécurité, qu’il venait de limoger. Mr Flyn avait menti à Mike Pence, vice-président, sur le contenu d’un échange téléphonique avec l’ambassadeur de Russie. En réalité c’était grave car Flynn avait assuré aux Russes que les sanctions imposées par Obama (dont l’expulsion de 25 espions) seraient bientôt levées…par voie de Bush visiblement sur les dents. Or, à l’époque, Trump n’avait aucun mandat pour négocier avec l’étranger. Vouloir empêcher une enquête d’être menée peut être assimilée à une tentative d’obstruction visant la justice : Trump pour Comey commet coup pas commun qu’homme hait. La destitution pourrait lui tomber dessus mais tout le système repose sur les majorités de la chambre des représentants et du Sénat. Or, les Républicains sont, pour l’instant, les majoritaires. Mais tout pourrait être chamboulé lors des élections de mi-mandat nées d’aimants damnés attirant les démocrates, en ce 6 novembre 2018 ! Le spécialiste du golden shower pourrait alors perdre sa majorité. En attendant, fuyant ce climat délétère et muni d’un passe porc, notre chef des armées de l’Oncle Sam a fait un petit tour à Ryad, histoire de vendre des armes aux Saoudiens, de les flatter dans leur sunnisme anti-iranien et de désigner Téhéran comme l’ennemi numéro 1 ! Il n’a que faire de voir l’Iran voter majoritairement, et dès le premier tour, pour Rohani, le modéré, qui repart pour un second mandat. - Même si Rohani, le modéré, fait de ses mots des rets pour entraver la théocratie, il n’en demeure pas moins que l’Iran se fait perçant en Syrie avec l’aide de la Russie pour protéger Bachar, le chiite alaouite qui aime Allah neuf, a lancé Trump dans un arabe approximatif, celui de son traducteur claustrophobe mais néanmoins vegan ! Et puis Trump avait tellement à se faire pardonner de ses décrets anti-immigrations bien saupoudrés d’islamophobie que ce voyage tombait à pic tout autant que l’homme imprécis pisse sur la diplomatie dont l’effet sera vain. Pour rassurer les rois du Pétrole, Mr Trump a tissé un long discours, en ce dimanche 21 mai. Il s’est déclaré porteur d’un message « d’amitié, d’espoir et d’amour ». Il a exhorté les pays arabes à se coaliser contre Daech, l’ennemi commun qui salit l’Islam. On l’aurait presque entendu dire que s’il vend des armes aux Émirs (l’Émir adore) c’était aussi pour qu’ils s’en servent, qu’ils écrasent définitivement l’Etat Islamique évitant ainsi à l’Oncle Sam de se salir les mains si longtemps souillées par de l’interventionnisme exacerbé. Et puis, profitant de la proximité, il s’est rendu en Israël pour rencontrer, ce lundi 22 mai, le premier ministre Netanyahu et apporter un rameau d’olivier en lançant « par la Paix naîtra Sion » ! Car Mr Trump ne désespère pas de décrocher le prix Nobel de la Paix pour instaurer définitivement la cessation du conflit entre Juifs et Palestiniens. Seulement il ne sait pas comment s’y prendre, il n’a pas de feuille de route. Il s’est alors rendu aux murs de lamentations et y a glissé une petite prière : mon Dieu, inspirez-moi pour que je puisse réconcilier ces deux peuples, pour me glorifier d’un Nobel et faire taire tous les détracteurs qui me cherchent des poux dans la tête ! Il a profité d’être au pied du mur pour savoir combien avait coûté l’édifice. Car il n’oublie pas qu’il doit construire un mur anti-Mexique et il cherche des devis ! Les hommes de Benjamin Netanyahu ont donné des chiffres bidons, il sentait que ceux-là mentaient, trompant sa seule âme hantée par la peur d’une destitution : c’est lamentable ! Ce soir, il va manger casher en espérant que son épouse, Mélania, appréciera, qu’elle n’aura pas un problème de colon ! Il ne sait pas mais, ces jours ci, elle est un peu chagrine voire Mossad. Des petits gestes d’énervement, le fait de repousser un geste tendre qu'il lui adressait ! Pourquoi cette crispation se fait hâte et l’avive ?
Trump croise les doigts pour que demain lui procure moins de nazes arêtes.