Beaucoup de noir et blanc, mais rehaussé par quelques touches de couleur, comme la perruche verte pour ne citer qu'elle. Ceux et celles qui se souviennent de « La Notte La Notte » verront de quoi je parle. Un petit format permettant de mettre un à plusieurs dessins par page mais surtout, pas de case et pour le coup, la couverture est l'exemple type de ce que vous allez trouver dans ces pages. La situation est on ne peut plus universelle, enfin, pour ceux qui ont grandi dans ces années folles. Vous n'avez jamais dû rembobiner une cassette qui s'est coincée dans un lecteur en vous aidant d'un crayon ? Moi aussi, je me souviens avoir rangé mes CD par couleur et ces bandes colorées sur l'étagère, d'ailleurs, font intégralement partie du souvenir. Si la musique est à l'honneur, cela implique, bien sûr, que la danse n'est pas en reste. Même si elle n'est pas omniprésente, elle intervient tout d'un coup dans une page, un pas rapide, le rappel d'un jeté-sauté-plié, des sauts de joie. Ces souvenirs ne sont jamais recontextualisés dans une date, vous ne trouverez donc pas de repère temporel. Et du coup, aucun point d'actualité, on voyage de manière totalement achronologique, guidé non par le chemin temporel linéaire mais par les sauts de mouton que permet l'effet madeleine de Proust, et mené par cette petite phrase, gimmick vocal, "Je me souviens...". Ces souvenirs relèvent autant de l'intime que de l'universel, de la tristesse d'évoquer un absent que du souvenir de vacances, du constat du temps qui passe entre deux moments pourtant parallèles que d'une rencontre improbable. Certes, l'absence d'actualité peut sembler étrange, au moins pour moi, car dans ma tête, mes années quatre-vingt portent la marque de quelques grosses catastrophes. Dieu seul sait pourquoi mais l'album Trois d'Indochine est lié àu nuage radioactif de Tchernobyl et autour du Je te donne de Goldman et Jones flotte la découverte du sida. Tiens, ça me fait réaliser que c'est peut-être pour cela que l'année des 30 ans de Tchernobyl, je me suis mis à réécouter du Indochine ! Comme quoi, les pop memories ont des retombées parfois bien curieuses. En tout cas, "je me souviens..." qu'il faut que je vous dise d'aller faire un tour dans la BD de Cathy Karsenty. Un petit tour auquel j'ai pris énormément de plaisir, qui se veut justement pop dans le sens musical du terme, des musiques enjouées, qui restent quelque part dans la tête, colorées, vibrantes et source de souvenirs... pop ! Zéda se souvient aussi...
Beaucoup de noir et blanc, mais rehaussé par quelques touches de couleur, comme la perruche verte pour ne citer qu'elle. Ceux et celles qui se souviennent de « La Notte La Notte » verront de quoi je parle. Un petit format permettant de mettre un à plusieurs dessins par page mais surtout, pas de case et pour le coup, la couverture est l'exemple type de ce que vous allez trouver dans ces pages. La situation est on ne peut plus universelle, enfin, pour ceux qui ont grandi dans ces années folles. Vous n'avez jamais dû rembobiner une cassette qui s'est coincée dans un lecteur en vous aidant d'un crayon ? Moi aussi, je me souviens avoir rangé mes CD par couleur et ces bandes colorées sur l'étagère, d'ailleurs, font intégralement partie du souvenir. Si la musique est à l'honneur, cela implique, bien sûr, que la danse n'est pas en reste. Même si elle n'est pas omniprésente, elle intervient tout d'un coup dans une page, un pas rapide, le rappel d'un jeté-sauté-plié, des sauts de joie. Ces souvenirs ne sont jamais recontextualisés dans une date, vous ne trouverez donc pas de repère temporel. Et du coup, aucun point d'actualité, on voyage de manière totalement achronologique, guidé non par le chemin temporel linéaire mais par les sauts de mouton que permet l'effet madeleine de Proust, et mené par cette petite phrase, gimmick vocal, "Je me souviens...". Ces souvenirs relèvent autant de l'intime que de l'universel, de la tristesse d'évoquer un absent que du souvenir de vacances, du constat du temps qui passe entre deux moments pourtant parallèles que d'une rencontre improbable. Certes, l'absence d'actualité peut sembler étrange, au moins pour moi, car dans ma tête, mes années quatre-vingt portent la marque de quelques grosses catastrophes. Dieu seul sait pourquoi mais l'album Trois d'Indochine est lié àu nuage radioactif de Tchernobyl et autour du Je te donne de Goldman et Jones flotte la découverte du sida. Tiens, ça me fait réaliser que c'est peut-être pour cela que l'année des 30 ans de Tchernobyl, je me suis mis à réécouter du Indochine ! Comme quoi, les pop memories ont des retombées parfois bien curieuses. En tout cas, "je me souviens..." qu'il faut que je vous dise d'aller faire un tour dans la BD de Cathy Karsenty. Un petit tour auquel j'ai pris énormément de plaisir, qui se veut justement pop dans le sens musical du terme, des musiques enjouées, qui restent quelque part dans la tête, colorées, vibrantes et source de souvenirs... pop ! Zéda se souvient aussi...