" Cette présence juste derrière moi est né d’un désir. J’avais ce projet d’écriture assez différent des autres dans le sens où il (…) fonctionnerait sur le mode de séances, d’écriture presque automatiques imprévisibles, poussées par une nécessité d’expulser. Parallèlement à ce projet d’écrire sous le coup de l’impulsion, il y avait un très fort désir de travailler avec des percussions, sur la transe.
Pour cela, l’écriture de Cette présence juste derrière moi s’est donc prolongée au plateau en dialogue avec la comédienne (via l’improvisation notamment) alors même qu’un autre dialogue s’ouvrait entre cette dernière et le percussionniste Yannick Monot. Entré en jeu pendant la phase d’exploration, il est venu improviser avec le moyen d’expression qui lui est propre.
De fait, je ne dis pas que je veux mettre le spectateur en transe, mais déjà si j’arrive à faire en sorte que le duo de la comédienne et du percussionniste parvienne à créer quelque chose de l’ordre de la transe, ce serait génial, et oui, je désirerais que cette énergie puisse se communiquer au public. »
Noémie Fargier
Extraits : « Une partie de moi s’est endormi en naissant. Peut-être que je la retrouverai un jour. Peut-être pas. Elle est là. Elle sommeille. Prête à jaillir. Cette présence juste derrière moi. »
Texte, conception et mise en scène
Noémie Fargier
Avec
Jana Klein et Yannick Monot
Son et lumières
Vincent Levesque
Costumes
Servane Wambergue
Cie Ascorbic
Avec le soutien de Paris-Jeunes-Talents, de la Compagnie de la Gare, de la Loge et de Radio Campus Paris.