2017 est l'année du renouveau. Le début d'un nouveau cycle.
Pour ma part, j'ai décidé de poursuivre sur la voie que j'ai entamé il y a un peu plus de deux ans : Sortir de ma zone de confort, relever de nouveaux défis, oser expérimenter...
Quand le magazine Vital a proposé un concours pour gagner un dossard pour La 1ère édition de la Grande Course du Grand Paris, j'ai décidé de tenter le coup malgré une entorse à la cheville à ce moment là.
L'occasion de me tester et de courir avec d'autres personnes. Courir seule pour se vider
A ma grande surprise (et joie), j'ai été sélectionnée. C'est comme cela que le 21 mai à 8h, j "étais sur le Parvis de l'Hôtel de Ville de Paris entourée d'une dizaine d'autres filles au débardeur rose. La Team Vital était prête à se lancer à l'assaut de cette course écolo et pour promouvoir les JO de 2024 à Paris.
Au lieu des 10km de prévu, les organisateurs ont poussé le vice jusqu'à 12km pour nous offrir une arrivée sur la piste du Stade de France. 2 petits kilomètres en plus pour une sensation géniale en foulant cette piste et en se sentant minuscule au coeur de ce temple du sport.
Une première course qui restera gravée dans ma mémoire et ce, tout spécialement, grâce à la Team Vital. Le groupe du SAS 1h était au top. Drôle, dynamique, et toujours un petit mot pour s'encourager. Courir avec elles à transformer ces 12 km en partie de plaisir. Les coups de mou, on tout de même été présent, surtout quand la chaleur se faisait de plus en plus sentir, mais il y en avait toujours une pour sortir le mot juste, le petit coup de boost dont on avait besoin.
Cette Grande Course :
C'est la file d'attente impressionnante pour les 6 pauvres toilettes au départ. 1h durant laquelle on a fait connaissance et on s'est ambiancé pour les kilomètres à parcourir.
C'est de faire l'équilibriste une fois dans les toilettes sèches pour éviter de choper toutes sortes de microbes.
C'est le passage devant les pompiers en mini-shorts qui nous ont arrosés avec leur lance (sans mauvais jeu de mot).
C'est la quête des fameuses billes d'eau pour s'hydrater sur le parcours (belle arnaque pour les derniers à prendre le départ).
C'est les quelques pas de danse esquissés sur les rythmes latino qui ont rythmés le parcours.
C'est réaliser que courir à plusieurs nous donne des (petites) ailes pour aller un peu plus vite et surtout tenir plus longtemps.
C'est plein d'instantanés qui donnent envie de refaire tout un tas d'autres courses.
C'est foulée la piste du Stade de France et avoir un regain d'énergie pour une dernière accélération.
C'est viser les 1h30 et passer la ligne d'arrivée en 1h18.
Concernant le parcours et l'organisation, en dehors de la cata toilettes et du gag des billes d'eau, le tout était plutôt bien fichu. La possibilité de retirer nos dossards en amont était bien agréable. J'ai pu ainsi faire un mini repérage des 4 derniers kilomètres avec mon père qui m'accompagnait ce jour-là. La médaille en bambou est trop belle, ce qui compense le maillot jaune fluo (parfait pour courir la nuit) beaucoup trop grand (possible chemise de nuit). Bien contente d'avoir porté le beau débardeur rose de la Team Vital super bien taillé et agréable à porter. Les animations sur le parcours étaient un peu trop sporadiques à mon goût, mais bien sympa, surtout la musique. Le fait que certaines zones n'étaient pas entièrement fermées au public n'étaient pas très pratique vu qu'on devait slalomer entre les riverains. Le parcours dans Paris même était bien agréable, la partie sur les berges du Canal du côté d'Aubervilliers, nettement moins glamour, tout comme le (presque) final dans les souterrains du Stade de France. Pour la seconde édition, il faudrait peut-être songer à décaler un peu le ravitaillement (4km c'est un peu tôt, surtout quand il en reste 8 à faire sous le soleil) et à l'organiser un peu mieux.
Une chose est sûre pour moi, c'est le début d'une belles séries de courses. J'ai déjà hâte d'être dans le SAS de départ de la prochaine et de voir ce qu'elle me réserve.
Encore un grand merci à Vital et aux membres de la TEAM !
Rendez-vous en juin pour cela.