Magazine Culture

Darkness, Mel Cyland

Par Les Griffonneuses
Salut tout le monde !Je vous présente ce soir ma dernière chronique sur le service presse Darkness, envoyé par Lips&Roll Editions. Malgré une intrigue pleine de promesses, je n'ai pas été transportée par cette histoire.L'histoire:1890. Le Docteur Owell n'a qu'une obsession : voler les travaux de recherche du Docteur Charles Martel afin de pouvoir sauver son fils, plongé dans les ténèbres à cause d'une maladie congénitale.Ce projet va la tenir éloignée de son pays d'origine et de son petit garçon, sans se douter de ce qu'elle va bien pouvoir trouver, en France.Darkness, Mel CylandMon avis:Si cette histoire recelait plein de promesses, elle n'en a pas été à la hauteur. L'histoire se situe dans un contexte historique et, si ce n'était pas annoncé par le résumé, il s'est agi en l'occurrence d'une bonne surprise.En revanche, dans cette perspective, les dialogues n'étaient pas en adéquation avec le langage de l'époque, ce qui créait des anachronismes difficiles à surmonter pour se plonger dans l'histoire.J'ai trouvé la fin et le début de l'histoire rédigés de manière très abrupts. La première scène est d'une extrême violence, à tel point que j'ai eu beaucoup de mal à la lire. La violence des gestes exécutés par le Docteur Owell m'ont été très pénibles à lire. Non parce qu'ils étaient mal décrits mais parce que je n'ai pas le cœur suffisamment bien accroché pour lire ce genre de scène.Une fois le prologue terminé, j'appréhendais que ce type de scène se renouvelle dans la suite mais cela n'a pas été le cas, ce qui m'a donc permis de terminer cette histoire sereinement.La thématique de la femme médecin dans un univers parfaitement misogyne était un point fort de l'histoire, d'autant que le Docteur Owell parvient petit à petit à se faire une place, au moment où sa confiance en elle est totalement détruite.Enfin, la fin tombe un peu comme un cheveu sur la soupe et je n'ai pas réussi à faire le lien entre l'histoire vécue par l'héroïne, le prologue et l'épilogue. Le mystère est résolu d'une façon qui ne nous permet pas d'en prendre pleinement la mesure, elle est simplement annoncée et l'histoire se termine.C'est dommage puisque ce récit aurait pu être une grande réussite. Le style de l'auteure a de l'avenir, ce récit a simplement mal été amené.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Les Griffonneuses 2771 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines