L’impression 3D est apparue vers les années 90 dans le secteur industriel et s’est démocratisée vers 2013 grâce à Makerbot, le pionnier de l’impression 3D grand public.
Aujourd’hui elle touche tous les domaines d’activités : l’Objets du quotidien, l’Agro-alimentaire, la Mode, l’Industrie Pharmaceutique. etc….
L’un des sujets phares du moment est la Bio-Impression, par exemple : un article sur “Un ovaire imprimé en 3D a permis la naissance de bébés souris” cf : http://www.futura-sciences.com
On croirait presque au miracle ou à la magie, avec toutes ces prouesses de l’impression des organes du corps humain.
À l’aide de la science, nous allons essayer de voir ensemble ce qu’est la bio-impression et comment ça marche de manière “simple”.
La Bio-Impression, qu’est ce que c’est ?
C’est une technologie similaire à l’impression 3D classique, à la place des matériaux en plastique, métal etc… nous avons des biotines (bio-matériaux) qui sont utilisées pour fabriquer des “tissus biologiques vivants”
Le processus de fabrication est le même qu’une imprimante 3D normale, c’est à dire un assemblage couche par couche.
Mais avant de suivre le chemin de Victor Frankenstein ! Il faut d’abord passer par quelques étapes !
- L’analyse de l’organe (ou autre) que vous souhaitez reproduire
- La modélisation informatique de l’organe (ou autre) en question
- Le réglage de l’imprimante
- L’impression de l’organe
- La phase de maturation des cellules
De vous à nous, c’est un domaine qui est destiné aux génies de la médecine bien entendu
Les différentes méthodes de la bio-impression
1. La Bio-Impression “inkjet” ou “jet d’encre”
C’est une technique plutôt simple à utiliser, vous avez juste besoin d’une imprimante 3D FDM normale et des Bio-encres.
Elle consiste à déposer des micro-gouttelettes de Bio-encre sur une plateforme. Le dépôt se fait par méthode Thermique ou Piézoélectriques.
Le taux de survie des cellules est supérieur à 85 %.
Pour plus de détails, vous pouvez visiter le site de Organovo.
2. La Micro-Extrusion
Grâce à la bio imprimante à 2 tetes Novegoven, cette technique consiste à déposer en alternance entre 2 couches de l’hydrogel et les cellules à l’aide d’une mini aiguille. « L’hydrogel a pour rôle de structurer les couches cellules »
Le taux de survie des cellules est entre 40 à 80 %.
3. La Bio-Impression assisté par Laser
Cette technique consiste à propulser des micro-gouttelettes ( qui est composé de bio-molécules ou cellules) à travers un laser bleu.
C’est la technique la plus récente de bio impression, avec une viabilité qui est supérieure à 95%.
J’espère que cet article est suffisamment clair. N’hésitez pas à approfondir le sujet sur le superbe article très complet de 3Dnatives et sur impression3Dmedecine !