Mais surtout, une des causes de l'évolution dramatique de ce récit repose, pour moi, sur l'absence de communication. Hervé et Claire ne communiquent plus, ou communiquent mal. Ces problèmes de communication, c'est Udama qui va en subir les conséquences au départ. Et finalement, elle va elle-même se retrouver dans un jeu où cette absence d'échange va se révéler avoir des conséquences autant négatives que positives. La fin de cette histoire – que je m'abstiendrai de vous révéler – m'a également en partie surprise. Principalement car la situation finale où les choses semblent rentrer dans un certain ordre cache un malaise plus profond et j'ai eu l'impression, en refermant la BD, que les problèmes de chacun des protagonistes ont juste été repoussés de quelques mois. Ce qui crée un étrange sentiment de malaise et permet à Zelba de conclure cette histoire sur une note mi figue mi-raisin, une note difficile à trouver qui montre bien que ce récit est plus complexe qu'il n'en a l'air.
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