Cette semaine j’ai testé le premier jeu PC/Console du studio anglais Paperseven : Blackwood Crossing. Sorti en avril sur PS4, Xbox One et PC (Steam), ce petit jeu m’avait attiré par ses graphismes et le personnage central d’une jeune fille rousse.
Il parait que les voyages en train finissent mal en général…
Scarlett est une jeune fille qui se réveille dans un train, on l’incarne en vue à la première personne et dès nos premiers pas on se retrouve face à une vitre à effet miroir pour bien s’identifier à elle. On découvre ensuite qu’on a un petit frère Finn avec qui on va faire une partie de cache-cache dans le train, mais tout devient rapidement étrange… On croise des personnages masqués dont un lapin, des ombres et des lieux qui ont l’air de sortir tout droit de souvenirs et d’imagination enfantine.
Chaque pas est une avancée vers l’explication finale de l’histoire… des énigmes, des pièces à fouiller, des éléments à rassembler. Scarlett va devoir avancer à travers ses peurs, ses souvenirs pour découvrir ce qui se passe et pourquoi ce qui l’entoure est devenu si étrange.
Donne moi le temps d’avancer comme je le ressens…
2h de jeu pour terminer une première fois l’histoire, 2h d’exploration de « Euh c’est creepy un peu » et de « chelouuuuuu ». Un jeu assez court et pourtant très lent. Les déplacements du personnage sont terriblement longs, pas moyen de courir ou de sauter, on est pris en otage par la gravité. C’est quelque chose que je n’aime pas dans les jeux en général, être bloquée alors qu’il n’y a pas de raison physique.
La narration du jeu est assez lente, les 2h d’histoire pourraient être abattues en 1h30 largement si on avait les moyens de se déplacer plus vite MAIS, je pense que cette lenteur sert à l’histoire et permet au joueur de mieux examiner ce qui l’entoure et réfléchir à ses actions. Le jeu ne nous demande jamais de faire quelque chose dans l’urgence, même en cas d’incendie…
Autre problème de temps, les chargements… oui j’ai été surprise que les temps de chargements entre les actes soient si long. Le jeu ne me parait pourtant pas si lourd en réalité. Ces temps nous sortent trop de l’histoire, surtout que ce ne sont que des écrans noir, sans apport.
Trophées et deuxième round ?
Pour les amateurs et pro du platine, ce jeu est un easy platine. Avec le premier run j’ai fait 15/23 trophées et il me manque très peu de collectibles pour terminer. Donc je ferai un second run avec un guide histoire de ne rien rater, par contre je sais que côté histoire il ne m’apportera rien de plus.
Sur ce second run, je pense que je prendrai plus le temps d’analyser les références, surtout les cinématographiques qui sont très présentes dans le train à base d’affiches de films personnalisées. En théorie je mettrai moins de 2h car je n’aurai plus d’hésitation sur les énigmes, du coup c’est plus simple à se refaire ce run.
Et donc on y joue ou pas ?
Je dirai … oui. C’est certes court et parfois un peu tiré par les cheveux mais Blackwood Crossing est une belle aventure qui explore des sujets très dramatiques autour de la famille avec de la magie, des mystères et surtout un design vraiment beau. On se plonge plutôt bien dans l’histoire malgré les défauts de lenteur et les trophées de découverte font plaisir pour les curieux qui comme moi adorent fouiller les décors.
Le jeu est en vente à 15,99€ sur PS4, Xbox One et PC.