La digitalisation au service de la croissance
Publié le 19 mai 2017 par Vincentpaes
En modifiant la création de valeur, le digital oblige les entreprises à se réinventer en permanence. Si cela se limite parfois à quelques ajustements, ces dernières doivent bien souvent revoir leurs modèles économiques. En période de crise, c’est bien sûr une source d’opportunité immense. Car en plus d’augmenter le chiffre d’affaires, la digitalisation peut améliorer la rentabilité. Face à la difficulté d’une modification profonde et systémique, les entreprises optent souvent pour une solution transitoire. Pour les grands groupes, cela consiste à faire coexister au sein de la même entreprise différents modèles économiques. Cela a l’avantage de tester et de faire émerger une solution viable qui pourra être par la suite élargie.
En interne, le digital offre de nouvelles solutions pour mieux communiquer : intranets, réseaux sociaux, visioconférences, hologrammes, planification des réunions en ligne. Le numérique est aussi une force pour améliorer sa productivité, notamment en gagnant en efficacité et en améliorant la prise de décision. Tous ces outils facilitent le partage des informations. Un avantage de taille qui permet de faire gagner du temps. Au programme, systèmes de communication, dématérialisation et
big data. Selon une étude mondiale de PwC, près de 80 % des entreprises considèrent que la data analytics fera partie intégrante de leurs processus décisionnels d’ici 2020 et vont investir 907 milliards de dollars par an dans leur transformation numérique à la même échéance. Des investissements qui devraient générer chaque année 2,9 % de revenus supplémentaires et 3,6 % de réduction des coûts.
En favorisant l’échange, le digital réinvente les modes de création. Pour l’entreprise, l’enjeu est de taille car chaque innovation est une opportunité de nouveaux business. En multipliant les projets collaboratifs, les entreprises innovent plus rapidement et à moindres coûts. L’open innovation est l’idée d’associer ses fournisseurs, sous-traitants et parfois même concurrents. Cette coopération facilitée par le digital peut prendre plusieurs formes allant d’un évènement ponctuel à un partenariat de longue durée encadré juridiquement. Il ne faut non plus oublier la force du réseau qui permet d’apprendre du succès des autres entreprises.
#LetsgoFrance est par exemple un mouvement qui rassemble les réussites et les talents qui font rayonner la France.
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Pour séduire et fidéliser des clients toujours plus exigeants, les sociétés doivent délivrer le bon message à la bonne personne, au bon moment et au bon endroit. Le digital est bien sûr une force pour y arriver. Grâce à l’analyse des nouvelles tendances et des nouvelles pratiques, le big data augmente par exemple l’efficacité des stratégies marketing, bousculant au passage tous les codes commerciaux. De manière plus générale, si le digital ne peut remplacer le côté humain de la relation, il doit le compléter en enrichissant l’expérience. D’abord en faisant augmenter les possibilités d’interaction mais aussi en améliorant la complémentarité des canaux de distribution. Le client se sent alors mieux écouté et surtout mieux servis.
La digitalisation casse les silos. Les grands groupes sont obligés de repenser leur mode d’organisation. Et de fait, un véritable fossé s’est creusé entres les « digital natives » et les entreprises traditionnelles. Résultat, cela a des impacts sur les modes de travail. Ces nouveaux modes de management alternatifs basés sur la confiance et la liberté remettent en cause les strates hiérarchiques héritées du taylorisme et du fordisme.