Exposition “Sursauts solaires” | École supérieure des beaux-arts de Nîmes

Publié le 18 mai 2017 par Philippe Cadu

Les 18 et 19 mai 2017 - Vernissage jeudi 18 mai 2017 à 18h30

https://esba-nimes.fr/

Le Papillon est une surface nomade d'exposition conçue et développée dans le cadre de l'ARC (Atelier Recherche Création) " Pratiques de l'exposition ".

Pour ce Papillon, Arnaud Vasseux et Aude Halbert ont invité le duo Todèl et Kevin Cardesa.

Dans les années 800 avant JC, les astronomes commencent à étudier des taches apparaissant à la surface du Soleil, les plus grandes pouvant être observées à l'oeil nu par temps favorable, avec une légère brume. Dans Le livre des changements ou Yi Jing, un des plus anciens écrits de la civilisation chinoise, on peut lire : "Un dou a été vu dans le soleil" " Un mei est dans le soleil". D'après le contexte, les caractères chinois "dou" et "mei" semblent référer à une obscuration ou un noircissement. Christoph Scheiner, co-découvreur de ces taches, leur dédie toutes ses recherches minutieuses dès 1611 en les observant notamment à l'aide verres teintés puis en reportant sur le même dessin plusieurs observations journalières successives, depuis sa chambre noire (voir dessin au dos). Galilée, en 1613, parvient à observer les taches solaires grâce à la lunette astronomique peaufinée cette même année. Le système géocentrique d'Aristote, soutenu par l'Eglise Catholique Romaine, selon lequel le Soleil est un astre pur, sphérique, immaculé est alors incompatible avec la présence de taches à sa surface. Le silence est d'abord gardé à ce sujet puis plusieurs hypothèses de nuées, satellites, sphères cristallines, ciel fluide ...sont avancées pour progressivement remettre en cause le système d'Aristote.

Chez Diego Bustamante
6ème étage - terrasse
43 rue de la Biche
30 000 Nîmes
Ouvert le 18 mai du lever du soleil jusqu'au coucher
et du 19 mai à partir du lever du soleil jusqu'à midi

École supérieure des beaux-arts de Nîmes Hôtel Rivet - 10 grand rue 30 000 Nîmes
Lundi-Vendredi 14h-18h