Au moment où je vous écris ces lignes, je suis en route pour Montpellier, dans le cadre d’un déplacement professionnel. Je ne sais pas vous, mais je trouve que c’est toujours un peu compliqué d’écrire un billet dans un train : j’ai toujours peur que mon voisin ou ma voisin lise ce que je suis en train d’écrire et me juge à ce sujet ! Un peu idiot, je vous le concède, mais n’empêche. Serai-je en fait une blogueuse qui a honte de l’être ? ^^Autre chose rigolote : ce train est en fait un train international de la compagnie Renfe, un train espagnol, donc, qui va à Barcelone. Et encore une fois, je suis ravie de constater les différences avec nos trains à nous : la langue, les fauteuils, le couloir central qui me semble plus large (muchas gracias !) et le JINGLE, qui n’a rien à voir avec celui de la SNCF (que vous avez maintenant dans la tête, n’est-ce pas ? #riresadique). Il m’en faut peu pour être heureuse, mais ce genre de détails me fait sourire JBref, il raconte quoi, le Grazia de la semaine ?
1. Grazia revient tout d’abord sur un phénomène inquiétant : l’augmentation de la dette des étudiants. Les Etats Unis et le Royaume Uni en tête ont des frais de scolarité exhorbitants, donnant des idées à des pays émergents comme la Chine : ils estiment que le savoir n’est pas gratuit et gèrent leurs universités comme des entreprises…La France s’en tire bien sur ce coup-là, c’est vrai. Sauf si on oublie le prix d’une grande école de commerce, par exemple :s C’est en tout cas invivable pour certains étudiants, qui contractent des prêts pour espérer, un jour, trouver un travail qui leur permettra de les rembourser. 2. Fraîchement élu, Emmanuel Macron doit maintenant prouver qu’il sera le Président qu’il nous a promis : à lui donc de mettre en route le process pour la moralisation de la vie publique (empêchant notamment aux personnes mises en examen de briguer un mandat, de lever l’état d’urgence qui ne sert à rien s’il est maintenu indéfiniment, de préserver les salariés en ne proclamant pas des lois trop dures à leur encontre ou encore de permettre à la France de progresser en termes de droits humains, concernant la GPA et le suicide assisté, entre autres.
La population turque, a permis, il y a quelques semaines, à Erdogan de devenir un « super-président », avec des prérogatives plus importantes. Et de nombreux jeunes ont voté pour ! Quelles sont leurs raisons ? Elles sont simples : ils espèrent que leur dirigeant pourra ainsi lutter plus efficacement contre le terrorisme et accélérer le développement économique du pays, comme il l’a fait depuis son accession au pouvoir. Et tant pis pour eux si les médias sont muselés ou certains de leurs compatriotes arrêtés plus ou moins arbitrairement :s
Ce genre de sujet revient assez régulièrement dans les pages de Grazia et celles des magazines féminins d’ailleurs : une sélection des meilleurs e-shops beauté. Hormis Feelunique qui permet de trouver de jolies marques anglaises et Net à Porter je n’en connaissais aucun J Vous y trouverez donc les green Bazar Bio et Mon Cornerb (ce second étant plus accessible), Gbeauty Habit (avec des marques naturelles US), ou encore Oh My Cream, plein de produits pile dans la tendance du moment J 2. A l’heure où l’on lit de plus en plus d’articles listant les bienfaits de la méditation pour les enfants, par exemple, on peut légitimement se demander si cette pratique est si universelle. D’après cette page de Grazia, oui ! Elle apporte des bienfaits à tous, à la condition de s’y consacrer pleinement, en « pleine conscience », même pas longtemps dans la journée ; cela dit, comme le souligne très justement Benjamin Blasco, qui a créé Le Petit Bambou, d’autres activités peuvent nous être plus appropriées, notamment si l’on cherche à réduire son stress grâce au yoga.
Monica Bellucci est pour la seconde fois la maîtresse de cérémonie du Festival de Cannes ! L’occasion pour la belle actrice de se confier à nous et de partager son immense trac mais aussi sa joie d’exercer ce métier. Elle précise aussi que le Festival ne lui a rien interdit pour ses prises de paroles et que oui, pour elle, le choix de ses rôles a une valeur politique, même si elle a entièrement foi en l’humanité, qui aurait disparu depuis longtemps selon elle, si elle n’était pas capable de grandes choses. Une interview pleine d’humilité et de bienveillance, ça fait du bien J 2. Fauve Hautot répond elle aussi à quelques petites questions ! Elle révèle ne pas comprendre les chanteurs qui sont en play-back sur scène (moi non plus), expliquant que pour elle, en tant que danseuse, c’est impossible. Elle adule Game of Thrones, adorerait avoir un « cactus géant » dans son salon et elle pleure sur l’Ave Maria J C’est mignon J Elle nous glisse aussi qu’on la confond souvent avec Caroline de Monaco o-O
Romy Schneider est clairement l’égérie de ce numéro de Grazia, avec un nombre impressionnant de pages qui lui sont consacrées. Il est vrai que l’actrice reste très inspirante de nos jours, autant pour ses rôles de femmes fortes au cinéma (si on oublie Sissi), que pour son caractère indépendant ou encore pour l’élégance de son style. Ce que j’ai appris en lisant ce dossier, c’est que Romy Schneider était une femme engagée, qui n’a pas hésité à dénoncer le passé nazi de son pays natal (difficile, dans les années 60 !) qu’elle réprouve fortement et combat par ses choix de rôles et de vie (elle a épousé Harry Meyen, de confession juive et donné des noms juifs à ses enfants) mais aussi à déclarer publiquement qu’elle avait déjà subi une IVG. Ces lignes reviennent aussi sur les sentiments forts et contradictoires de l’actrice pour le cinéma : un métier qu’elle a aimé mais qui lui donnait parfois l’impression de vivre à côté de sa vie ; l’une des raisons qui l’a poussée, de temps à autre, à s’éloigner des projecteurs et à mettre un stop à sa carrière.
Faire de la mode en Iran, c’est très compliqué : tout d’abord parce que les femmes sont tenues de faire profil bas et couvrir leur corps quasiment intégralement avec ce que l’on appelle un mantô ; mais aussi parce qu’il n’y a pas d’écoles, de défilés, de système qui permettent à la mode iranienne d’émerger. Et pourtant ! Les artisans iraniens sont très doués et confectionnent des trésors de tenues, aux milles détails ; la jeune génération est également pleine d’idées nouvelles, permettant de moderniser encore cette connaissance, d’insuffler une mode à la fois traditionnelle dans sa fabrication et moderne visuellement. Une mode pointue pour une population iranienne éminemment élégante…Mais encore trop rétrograde : pour preuve, il n’y a jamais eu de seconde Fashion Week dans le pays et ceux qui y ont participé auraient été inquiétés par la justice.
Je vous fais des bisettes et je vous retrouve vendredi ! Je n’ai pas encore décidé sur quoi je vais écrire, réponse dans 48 heures ! ^^
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