Festival de Cannes 2017 : films nominés , personnalités et controverse

Cannes (France), le 14 mai, le festival de Cannes se prépare pour sa 70e édition, avec ses invités vedettes internationales, de Nicole Kidman à Dustin Hoffman, par l’intermédiaire de Pedro Almodóvar, entre autres personnalités de l’industrie cinématographique.

Les Etats-Unis et la France dominent la sélection officielle avec quatre films chacun à Liza de la Palme d’or, qui sera livré ce 28 mai. Pour marquer cet anniversaire, un trophée, édition spéciale, avec des diamants a été créée.
Le programme de cette édition, qui débutera le mercredi soir avec la cérémonie d’ouverture présentée par Monica Bellucci et le film « The Ghosts d’Ismaël », par le Français Arnaud Desplechin, est hanté par les étoiles. Nicole Kidman sera sur la Croisette et une série de trois films, deux d’entre eux en compétition (« la Seduction » de Sofia Coppola) et « La mort d’un cerf sacré de la grec Yorgos Lanthimos ».
Isabelle Huppert revient à travailler avec Jean-Louis Trintignant et le réalisateur autrichien Michael Haneke dans « Happy End », dans lequel elle pourrait devenir la troisième Palme d’or pour ce cinéaste. En attendant, l’actrice américaine Julianne Moore, traversera le tapis rouge pour présenter « Wonderstruck » de l’américain Todd Haynes et aussi de Dustin Hoffman, qui parie sur le film indépendant de New York promesse, Noah Baumbach avec « les histoires de Meyerowitz » ; Ce film ainsi que celle du sud-coréen Bong Joon-ho (« Okja »), sont donc ceux qui ont déclenché une forte polémique dans le concours, avant même son début.

Netflix, le leader américain de la « streaming » avec 100 millions d’abonnés dans le monde, qui a acquis les droits du film américain et produit la Corée du Sud, a annoncé que ces deux longs métrages ne seront pas premiere dans les cinémas, même si le festival tenta en vain de changer cette position.

Les organisateurs ont été ensuite obligés de modifier les normes pour 2018 : tous les films en compétition doivent être préalablement engagés à être distribué dans les cinémas Français. « Les polémiques font partie du grand cirque de Cannes ». Mais cette fois, c’est un sujet d’actualité qui touche l’identité du cinéma. Dans cette impulsion, personne ne veut céder. Pour les propriétaires des cinémas, il est impensable de donner une Palme d’or à un film qui ne sortira pas dans les cinémas. Ils ont sauvé les apparences, estime Laurent Creton, professeur d’économie de cinéma à l’Université de la Sorbonne.
Si dans la compétition officielle, il n’y a aucun film ibéro-américain, un fait inhabituel dans l’histoire récente du concours, il y a parallèlement à la section un certain regard : « Les filles d’avril », du mexicain Michel Franco, « La Cordillera », de la Mitre argentin de Santiago, avec Ricardo Darín et Dolores Fonzi et « La fiancée du désert », opera prima des Argentins Cecilia Atán et Valeria Pivato.

En outre, la semaine de la critique, une section parallèle et indépendante consacrée à la découverte de nouveaux talents, a trois longs-métrages latino-américains. « La famille », le premier film du vénézuélien Gustavo Rondon Córdova, « The Dogs », de la chilienne Marcela a dit et « Gabriel E a Montanha », de la brésilienne Fellipe Gamarano Barbosa, opteront pour le prix maximum du présent article.

Cette année, le festival présentera le film de la réalité virtuelle « Carne y Arena », par le mexicain Alejandro González Inarritu, sur l’expérience d’être un migrant. Elle montrera également la deuxième saison de la série « Top du lac » de Jane Campion et Gerard Lee.

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