En Guadeloupe, Les Abymes, Le Gosier, Morne-à-l’Eau, Le Moule, Sainte-Anne, constituent ensemble le « Territoire des Grands Fonds ». Ces communes sont indissociables comme les cinq doigts de la main. Elles ont en commun un espace d’étude pour un aménagement durable concerté.
Les 5 doigts de la main » choisis comme symbole de la concertation technique sur les Grands-Fonds » ; et des Mots clés ont été retenus par les techniciens pour illustrer leur collaboration : « prise de conscience » ; « unique et fragile » ; « redécouverte » ; « convivialité » ; « héritage » ! L’objectif étant de mieux définir les contours et le contenu d’un projet de territoire pour les Grands Fonds. L’approche méthodologique qui a été appliquée donne du sens aux mécanismes et réalités de ce territoire sur le plan de la biodiversité, de l’habitat, des transports, des risques, de l’agriculture notamment. Pour mieux appréhender ces cinq « territoires », des mini- films ont été réalisés par des documentaristes de l’association VARAN CARAÏBES avec l’appui de la DEAL !
Des « Mots choisis » par les techniciens des 5 communes
Il y a un large consensus de la part des collectivités pour élargir la concertation technique des institutions à d’autres acteurs et à leur population, de manière à définir les contours et le contenu d’un projet de territoire pour les Grands Fonds. Les propositions issues de l’étude alimenteront les débats avec les citoyens. Elles constituent une réponse adaptée et à enrichir face aux besoins réels des populations.
Voici quelques expressions des techniciens qui valorisent les intentions de leur commune :
Chantal Boucaud, directrice du Développement Territorial, Les Abymes :
« Agissons ensemble pour sauvegarder les richesses exceptionnelles des Grands Fonds »
« Prise de conscience »
Lydie CLAMY, directrice de l’Aménagement du territoire et de l’occupation des sols, Morne-à-l’Eau :
« Le diagnostic territorial prospectif des Grands-Fonds a renforcé ma connaissance de ce territoire ; un territoire authentique, exceptionnel aux particularités naturelles et sociales remarquables ! Ce diagnostic est incontestablement une plus-value dans le panel des études actualisées à disposition des techniciens confortant non seulement notre perception des Grands-Fonds : Unique, Fragile, mais également notre responsabilité à l’égard des générations à venir de protéger ce secteur.
Maintenir le rythme de travail et de rencontres suivant le planning dûment établi a conféré une dynamique intéressante qui trouvera toute sa quintessence dans le rendu final : un projet d’aménagement du territoire cohérent, concerté, partagé entre tous les partenaires concernés et surtout les usagers de ce territoire » !
« Unique et fragile »
Jean-Claude Tinedor, directeur des Services techniques, Le Moule :
« Nous sommes allés au delà de nos relations entre collègues. On découvre aujourd’hui une vue globale des Grands Fonds : un même peuple, une même vision des choses. »
« Redécouverte »
Hélène Médina, directrice adjointe de la Fiscalité, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, Sainte-Anne :
« C’est la première fois qu’on arrive à réunir autant de communes autour d’un même projet. C’est une expérience qui a été très instructive et qui s’est déroulé dans la convivialité. Je réside dans les Grands Fonds et pourtant cet échange m’a véritablement permis de redécouvrir les Grands Fonds et surtout de voir quelles en étaient les limites. »
« Convivialité »
Maëlen Edmond-Mariette, responsable du Service Aménagement, Le Gosier :
« Le territoire rural des Grands-Fonds », objet de l’étude, met en exergue une richesse à part entière de notre patrimoine naturel guadeloupéen.
Plus que des objectifs de développement ou d’aménagement des Grands-fonds, cette étude territoriale est fort appréciable, car elle vise avant tout, à mettre l’habitant au cœur de son développement, confronté entre ses besoins de confort urbain à la campagne et son sentiment d’impuissance face à la disparition de ses mornes et paysages verdoyants.
La démarche partenariale engagée par les pouvoirs publics témoigne véritablement d’une prise de conscience collective des enjeux de cet espace : lutte contre les inondations,lutte contre les carrières sauvages, l’urbanisation illicite, la préservation des cultures rurales …Je pense que le défi qui nous est lancé, en tant que technicien est bien celui de » créer un mode de vie et d’habiter dans un espace naturel à protéger » afin de transmettre cet héritage d’exception aux générations futures ».
« Héritage »
En résumé, la réussite de la concertation technique s’illustre également en quelques mots qui tiennent sur le bout des « 5 doigts de la main des Grands-Fonds » :
« Prise de conscience » ; « Unique et fragile » ; « redécouverte » ; « convivialité » ; « héritage » !