L'unique bonne idée du film, c'est d'avoir pris pour cible une bande de militaires aussi cons que la moyenne, et de tout faire pour qu'ils pissent dans leur treillis en appelant leur môman. Ce choix est également l'occasion d'une nouvelle charge pachydermique à l'encontre des essais nucléaires, parce que quand même, scoop, les essais nucléaires, c'est sale. Pour ce qui est de l'horreur, quelques membres arrachés et quelques rares sursauts constituent l'essentiel de ce programme bien chiche. Quant au malaise... Pas assez courageux pour faire durer la scène de viol par un freak (passage obligé dans tout Hills have eyes qui se respecte), Martin Weisz ne tire jamais profit de la glauquerie de ses méchants et livre un produit de consommation de masse qui ravira sans doute les millions d'ados en chaleur qui se vautreront sur les fauteuils de la Fête du Cinéma, mais se révèle inapte à satisfaire l'amateur de vrais films. Le spectateur a des yeux...
3/10