Comme s’il fallait une (mauvaise) excuse pour faire un bon repas arrosé de bons vins, nos amis François et Gweno lancent une invitation sur le thème d’un repas de printemps ! Toujours avides de sensations nouvelles et de découvertes parfois à la limite de la légalité, nous voilà donc en ce samedi soir doux et ensoleillé sur les pentes du mont Valérien pour une soirée des plus amicales et qui se prolongera tard (ou tôt !) dans la nuit. Nous sommes accueillis par un apéritif accompagné d’un Champagne brut, Diebolt-Vallois: un champagne d’apéritif, finement bullé, des notes briochées équilibrées et intégrées, une pointe miellée sur une finale sapide. Très Bien
Vient ensuite un quasi de veau à la cuisson parfaite et sa sauce au savagnin d'une redoutable finesse (désolé, j’ai zappé la photo !). Là encore, deux vins servis.Le premier vin (à l'aveugle) présente un classique nez de chardonnay, d’abord sur une réduction noble, puis s’ouvrant sur une fraîcheur mentholée, des notes d’amandes et une amertume élégante. Première impression de puissance maîtrisée, qui se retrouve en bouche. Opulence (un peu de botrytis ?) et élégance, finesse et corpulence, complexité ultime pour une finale allongée au possible. Excellent +. Après de nouveaux conciliabules, je pars sur un Puligny-Montrachet de belle origine. La réponse de nos hôtes : « Non, ce n’est pas l'appellation Puligny ! ». Un peu de confusion dans les explications pour enfin découvrir que c’est un Bienvenues-Bâtard Montrachet 2006, domaine Etienne Sauzet. Le François est taquin de soir. Le second vin servi étiquette découverte est un Château Chalon 2000, Jean-Luc Mouillard : un jaune construit sur la finesse et l’élégance. Bien sur, on retrouve les basiques du jaune, avec des notes de noix vertes, de curry et un oxydatif claquant, mais la bouche est d’une finesse superlative, un velouté sur la langue et une empreinte d’une longueur exceptionnelle. Une autre lecture de l’excellence. Excellent + Et que dire de l’association avec un vieux comté à faire pâlir un Oliv en pleine forme. C’est magique.