In the heart – Opposition
In the heart there’s no turning back
No rules or lies to hold me back
In the heart there’s no tomorrow
In the heart only pain and sorrow
In the heart I hear different sounds
Voices I’ve never heard before
In the heart there are strangers rooms
In the heart only pain and sorrow
In the heart there’s no illusion
Stripped clean and left without expression
You face yourself and face your sorrow
In the heart feel pain and sorrow
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In the heart – Opposition
Album : Intimacy / 1983
Drôle de trajectoire pour ce groupe, qui était voué à un grand avenir avec un mélange explosif de New Wave racée (guitares aériennes, basse profonde et voix très aérienne) et de Reggae blanc, un peu à la manière de Police… Bizarrement ce groupe anglais se taille une légende franco-française comme avant eux, le Velvet. Ils signent des albums excellents et diversifiés jusque là. En 1983, The Opposition sort donc cet album enregistré aux studios Matrix de Londres, qui affirme un peu plus leur style particulier et ouvert à beaucoup d’influences… Il rencontrera un succès notable en France, aucun en Angleterre. Le cocktail est bien sûr dominé par la voix de Mark Long, immédiatement reconnaissable et un jeu de guitare soyeux, fragile. Marcus Bell assoit le son “The Opposition” avec sa basse rampante qui m’a fait chavirer lors d’un concert mémorable à Marseille en 1990… Ralph Hall a un jeu de batterie très travaillé qui est agrémenté de percussions chatoyantes. Bien évidemment des chansons sortent du lot comme “Lifes Blood” qui donne un ton général à l’album bien sombre et mélancolique, “My Room Is White” portée à bouts de bras par une basse délicieusement profonde et dense, “Voice Has Changed” contenant des riffs saignants, une ligne de basse intemporelle et quelques notes de piano appuyant la mélodie parfaite. On pense effectivement un peu à The Cure pour “Aching Arms” et le son de basse monstrueux (slappé). Je me suis longtemps demandé ce qui a manqué à cet album pour lancer définitivement le groupe, tant le son y est juste (production extraordinaire de Kenny Jones). Le manque d’un “hymne” à la U2 ou Simple Minds peut être…
Source : xsilence.net