Mais j'ai peut-être mis la barre trop haut. En fait, voici ce que j'ai suggéré : poursuivre le dynamitage du système avec un cabinet politique, au lieu d’un gouvernement fait de chefs d’administrations centrales. Cela donnerait des ministères d’objectifs plutôt que des ministères gestionnaires.
- un.e premier.e ministre (constitutionnellement incontournable), doté.e de pouvoirs précis et chargé du maintien de l’ordre public et des forces armées et du fonctionnement de l’Etat (budget, fonctionnaires…) ;
- un.e ministre de la justice et de la protection des droits (plutôt un ministre des justiciables qu'un ministre des juges en gros) ;
- un.e ministre des relations extérieures et de la paix (tout un programme)
- un.e ministre de l’emploi, avec de larges pouvoirs pour orienter l’action de toute l’administration (il absorberait l’économie, le travail, les entreprises, l’artisanat, le tourisme, le numérique et la formation professionnelle et même les filières pros d’enseignement) ;
- un.e ministre de la culture et de la création, de l’éducation et de la mémoire, des sports et des loisirs (bref, un ministre du roman national, de notre histoire comme de notre avenir)
- un.e ministre de l’engagement (pour la vie asso, l’économie sociale et solidaire...)
- un.e ministre du développement durable.
7 personnes, engagées dans un contrat de gouvernement et chargées de préparer et porter des projets essentiels via le débat parlementaire (on assume notre constitution et son initiative gouvernementale des lois) et travailler de concert avec les collectivités territoriales. Prendre des nouveaux serait ainsi incontournables, pour résister aux retours aux schémas antérieurs.
J'entends les constitutionnalistes et les fonctionnaires hurler, mais tant pis... J'ai aussi plein d'idées pour les députés, mais on attendra les législatives, hein. Allez Manu, courage !