Devenir père, c’est franchir le Rubicon, un saut gigantesque dans l’inconnu. C’est un monde nouveau qui s’ouvre, avec un tas de petites portes qui s’ouvrent, ou se referment sans prévenir. Ce sont de gros soucis qui viennent lorsque l’on pense à demain, mais une grande tendresse sur l’instant. Ce sont des larmes, des cris, des fou-rires, des jeux et une grande complicité, surtout avec des filles. Ces dernières ayant de façon innée ce sixième sens fait de mots et de regards mettant en échec toute tentative d’autorité paternelle !
Matteo Bussola, avec beaucoup d’humour nous parle de sa vie de père de trois filles : trois fois plus de soucis, et autant d’occasions de rire. L’auteur, qui n’a pas peur du risque, accueille également quatre chiens. Un roman plein de joie sur la vie de famille.
Auteur de DB, Matteo Bussola a le sens du comique, du raccourci et, une âme d’enfant lui permettant de dessiner son texte. En effet, son roman est très visuel, les images sont fortes et l’on retrouve des situations analogues à celles que l’on a soi-même vécues, ou vivons avec nos enfants. Ces mêmes situations qui souvent nous mettent hors de nous, mais qui prises avec le sourire seraient des petits instants de bonheur.
C’est un instantané de la nouvelle génération qui doit se battre avec les impératifs du travail et le rôle de parents. Deux métiers à plein temps difficilement compatibles, presque aussi prenant l’un que l’autre. Jongler entre les rendez-vous d’affaires et les conseils de parents d’élèves, les horaires de classes, les courses et les réunions du soir demande une bonne dose de philosophie afin de ne pas sombrer dans la sinistrose…
Un livre frais et vivant où le lecteur sourit, s’émeut avec ce père heureux bien que parfois un peu dépassé par les évènements. Un roman que l’on ferme à regret après l’avoir lu d’une traite, qui nous montre une autre manière de voir la vie de famille, plus simple, plus vraie. C’est le regard des jeunes parents trentenaires et quadras, qui découvrent un univers pour lequel les études ne sont d’aucune utilité, où l’immédiateté du souhait est loin d’être une certitude, où Google ne fournit pas de réponse mais soulève des questions. Avec Matteo Bussola, le virtuel cède le pas au réel, le métier de parent devient un jeu de rôle grandeur nature. Un petit roman qui rassure sur la paternité, bousculant bien des idées reçues sur le partage des tâches !
En librairie le 17 mai 2017
Présentation de l’éditeur
Dans ma vie d’insomniaque, je suis père, fils, ami, cuisinier, guitariste, jardinier, dessinateur, amant, préposé à la vaisselle, constructeur de tours en cubes, et un tas d’autres choses, au quotidien, mais pas toujours dans cet ordre.
Dans ce recueil de brefs textes à la fois drôles et poétiques qui ont déjà conquis un vaste public en Italie, le dessinateur de BD Matteo Bussola nous fait partager son intimité familiale : Paola, sa compagne, Virginia, Ginevra et Melania, leurs trois petites filles vives et curieuses, leurs quatre chiens et de nombreux figurants plus ou moins excentriques : aïeuls et voisins, maîtresses d’école et vendeurs de journaux, chats et vaches…
Un peu de l’auteur
Matteo Bussola est né à Vérone en 1971. Après une carrière d’architecte, il se lance dans la bande dessinée et l’écriture. Nuits blanches et gros câlins est son premier livre traduit en français.
Source photo & bio: Editions KERO :
Détails sur le produit
• Broché: 252 pages
• Editeur : Kero (17 mai 2017)
• Collection : KER.LITTERAT.ET
• Langue : Français
• ISBN-10: 2366583036
• ISBN-13: 978-2366583038