Législatives : le devoir d'inventaire et de dignité de bernard cazeneuve.

Publié le 12 mai 2017 par Letombe

Plus qu'une implosion, les décisions prises par plusieurs dirigeants socialistes ont au moins le mérite de la clarification. Fut-elle douloureuse. L'émancipation peut avoir du bon. Sauf si elle sert, d'abord, des intérêts particuliers et vise, ensuite, à recevoir l'investiture la plus porteuse. Au détriment, parfois, de ses valeurs. Face aux difficultés, devant les cadres du PS, Bernard Cazeneuve s'est refusé à utiliser la langue de bois.

" Vous ne partez pas sans armes, sans arguments, leur a-t-il dit, mais avec ce que nous avons fait ". Et le Premier Ministre de rappeler la situation de la France en 2012 avec un déficit des comptes publics de 7 % une dette qui avait augmenté de 25 %, un investissement négatif des entreprises, 80 000 emplois supprimés dans l'Education Nationale, 2 300 dans les services publics déconcentrés de l'Etat et 750 000 emplois industriels détruits.

" Regardez ce que nous avons fait en comparaison " invita Bernard Cazeneuve en demandant aux militants et aux élus de ne baisser ni la tête, ni les bras, dénonçant sans ambage ceux qui sont, aujourd'hui, encore " incapables de faire le choix de la République " affirmant que " la Gauche ne peut se traduire par un refus de tout ".