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Le sourire de Denis restait gravé, et je n'effaçais rien. Les jours passaient comme si le monde était figé. Je n'allais plus à la fac. Je me suis mise à écrire de nouveau. Mais une autre histoire. Je faisais tout trés vite, comme lorsqu'on se précipite avant l'orage, avoir peur mais envie que le truc nous explose de l'intérieur. Je gardais mon mp3 vissé dans les tympans jour et nuit pour structurer mes idées qui déboulaient et raisonnaient. Tout était explosif du dedans et comme une libération les mots sortaient...Une délivrance qui me ferait bon et mal à la fois. Mais je n'osais pas m'y attarder, je ne cherchais pas d'issue. Juste, je prenais, sans rien oser dire...J'avais peur.J'avais peur que tout s'arrête.STOP!Replay pour Lila et basta! ActeII, Scène 4