Baroin, icône de la trahison politique. Avec sa voix d'outre-tombe qui envoûte les cœurs féminins et apaise les envolées criardes des horizons médiatiques, il croit pouvoir se permettre les plus grandes incohérences et les plus sincères trahisons. L'on a pourtant encore tous en tête son visage grave et posé dans le cadre des caméras, derrière François Fillon et devant la marée humaine du Trocadéro. Ce dimanche 5 mars où le peuple de la Manif Pour Tous a sauvé le candidat Fillon.
Nous n'avons pas porté Fillon à la tête de la droite pour la voir, dans sa quasi entièreté, prêter allégeance au candidat qui incarne tout ce qui fait les maux actuels de notre société :
le mensonge sélectif comme méthode d'adhésion à un système politico-économique qui maltraite l'humain (agriculture nocive de la PAC, mondialisation sauvage et fuite des industries), la promotion de l'humanité hors-sol avec la PMA/GPA et le mariage pour tous, l'accélération de la dérégulation économique avec l'uberisation généralisée de nos modes de fonctionnement et la mobilité comme fuite de nos racines, la mise en avant d'une culture-monde qui broie l'Homme parce qu'elle ne porte aucun ferment spirituel et qu'elle étouffe la si belle culture française qui par sa finesse poétique et sa recherche du Beau n'a eu de cesse d'ensemencer l'Humanité.
Les choix politiques de Macron sont extrêmes et dangereux pour les équilibres sociaux et économiques de notre pays. Ils parlent aux cœurs qui ont perdu leurs cœurs, c'est-à-dire leur courage. Le choix Macron c'est accepter de foncer dans le mur en espérant que ce mur ne sera heurté que le plus tard possible. C'est le choix d'un semblant de confort à court terme. C'est le choix du pourrissement. C'est le choix de l'égoïsme qui préfère ne rien changer pour que tout s'aggrave et en même temps c'est le choix de l'égoïsme qui préfère préserver sa petite vie médiocre au dépend de la génération qui suit à qui nous ne pourrons plus mentir, et à qui nous dirons, la main devant les yeux : "les faits parlent contre nous mon fils, ma fille, nous nous sommes choisis nous-mêmes, nous n'avons jamais pensé à vous. Vous êtes la génération issue d'une société qui ne veut plus transmettre et qui ne veut plus vivre, c'est-à-dire qui ne veut plus de vous, mes enfants. Pardon...". C'est alors que renaîtra peut-être, à la Grâce de Dieu, une nouvelle génération d'hommes libres.
Pour moi c'est clair, ce ne sera pas Macron.
Réapprenons à penser et vive la liberté chérie.