Les enseignants râlent. A la fois contre les parents jugés « démissionnaires » et contre ceux qui voudraient se mêler de tout, y compris de leur façon de faire classe. Les parents, eux, grognent.
« Clients ou partenaires ? » A la question initiale de son étude, Georges Fotinos , ancien inspecteur général, chargé de mission à la MGEN apporte cette réponse catégorique :
« On est loin du partenariat, alors qu'il n'y a pas de réussite scolaire sans coopération. » Du coup, les parents se comportent comme des clients... mécontents.
C'est vrai en France mais aussi ailleurs .
L'article qui suit provient d'un pays où l'on parle français avec quelques variantes :
On y note les élèves avec des pourcentages : "ma fille a eu 47 %. Seulement sept d'entre eux ont eu une notre supérieure à 60 %."
Ici , il y a des cours de soutien , là bas ce sont des journées de récupération ; ils nomment leurs niveaux comme nous nos voitures : 426 , 436 ...
Peu importe , quand les élèves ne réussissent pas, comme ici , c'est la faute aux profs et particulièrement aux professeurs de de mathématiques , ou pire , aux professeures de mathématiques qui prennent leur congé de maternité pendant la période scolaire !
article paru dans ledroit.com (Québec)