Un bon gros pavé comme on les aime, captivant et émouvant du début à la fin. Une héroïne attachante, jeune Australienne à la recherche de l'identité de son père dans une Afrique post coloniale. Un pays en ébullition, le Congo Belge à l'heure de l'indépendance. Une époque vintage, les années 60.
Anna, jeune fille bien comme il faut, quitte Melbourne pour le Congo où son père possède une plantation, Léopard Hall. Il est très malade et veut la voir avant de mourir. Elle lui fait la promesse de veiller sur son domaine rempli d'oeuvres d'art pillées aux Africains, mais elle découvre qu'il n'était pas son père biologique. Tout se bouscule. La voici embarquée sur la piste de ses origines, flanquée d'une copine photographe américaine aussi étrange qu'intrépide. Partout dans le pays fraîchement indépendant, les tensions grondent et éclatent parfois de manière sanglante. D'un palace colonial délabré à une mission désolée dans la jungle, Anna traversera bien des péripéties mais trouvera-t-elle des réponses à ses questions ? Percera-t-elle le secret de ses origines si bien gardé par sa mère ?
Ce roman envoûtant se dévore avec délectation. Il embarque totalement, ailleurs, dans une Afrique encore et toujours tellement romanesque. A la fois beau portrait de femme et passionnant roman historique, Leopard Hall séduit par son rythme vif et ses nombreux détails historiques. Plaisir de lecture total !
Leopard Hall, Katherine Scholes, Belfond, 630 p, 22.50€. En vente chez Lilly in the Vallée, évidemment.
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