Prendre la pilule rouge ou la pilule bleue, tel est le choix : il n’existe pas de possibilité de s’abstenir ou de prendre la pilule blanche, nous devons faire un choix, quitte à se battre ensuite contre ce que ce choix implique, car comme le souligne Ronsanvallon dans un de ses livres, la démocratie ne se borne pas à l’élection, la légitimité doit se conquérir tous les jours, l’opinion a le droit de s’exprimer au cours du quinquennat qui vient, de protester de se battre, l’élection ne nous lie pas pas les mains. Mais il faut essayer de faire le moins mauvais choix, il n’y a pas d’autre pilule disponible.