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Au soir du 23 avril 2017, la déception submerge les militants qui caressaient l’espoir de voir leur représentant accéder au second tour. Le candidat de la France Insoumise et quatrième homme de l’élection présidentielle, ne fait pas partie du duo de tête. Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affronteront le 7 mai 2017 pour accéder à l’Élysée.
"Chacun, chacune, d’entre vous sait en conscience quel est son devoir. Dès lors, je m’y range. Je n’ai reçu aucun mandat des 450.000 personnes qui ont décidé de présenter ma candidature pour m’exprimer à leur place sur la suite. Elles seront donc appelées à se prononcer sur la plateforme et le résultat de leur expression sera rendu public", déclare Jean-Luc Mélenchon au soir des résultats. Il s’en remet donc à ses militants et n’exprimera pas sa position personnelle. Ces derniers avaient jusqu’au 2 mai 2017 à 12h pour choisir entre les trois propositions: "Je vote blanc ou nul", "Je m’abstiens" ou "Je vote Emmanuel Macron".
Alors que les cadres Les Républicains et PS, en passant par ceux d’Europe Écologie Les Verts et du PCF, appellent à voter pour le candidat d’En Marche, la retenue de Jean-Luc Mélenchon est au centre de toutes les critiques. "Inadmissible" selon Emmanuelle Cosse (EELV), "faute intenable" d’après Jean-Christophe Cambadélis (PS), et même "trahison" pour Emmanuel Macron. À l’opposé de ce front républicain institutionnel, quelques milliers de manifestants ont défilé jeudi 27 avril 2017 dans une vingtaine de ville de France au son de "Ni patrie ni patron, ni Le Pen ni Macron", défendant le choix d’une "abstention militante".
Le 7 mai 2017, les électeurs de la France Insoumise seront donc seuls face à un choix cornélien: s’abstenir au risque de favoriser l’élection de Marine Le Pen, ou bien voter pour le candidat de "l’extrême finance". Toutefois, le porte-parole de la campagne de Mélenchon, Alexis Corbière assure que "pas une seule voix n’ira au Front national".