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Il se trouvait dans la maison d'un fermier du comté de Somerset, au sud-ouest de l'Angleterre, et servait de tabatière. Il est vrai que c'est pas n'importe quel sabot, il s'agit de celui de Marengo, un cheval arabe gris clair, de petite taille, environ 1m40 au garrot. Napoléon le montait, notamment lors des batailles d'Austerlitz, Iéna ou Wagram. Une analyse ADN fut effectuée, concluante puisque le sabot a été remis au Household Cavalry Museum, musée de la cavalerie de la garde royale, à Londres.
Après la défaite de l'empereur à Waterloo, le 18 juin 1815, le propriétaire de cette maison de Somerset avait acheté Marengo à William Henry Francis, 11e baron Petre. Ce dernier, officier de l'armée britannique, avait ramené l’animal au Royaume-Uni et l'avait mis en vente aux enchères. Marengo, qui tirait son nom de la célèbre bataille du 14 juin 1800, était né près d'Aboukir dans un élevage de renom en 1794. Il était arrivé en France en 1799 et mourut en 1831. Ses deux sabots de devant furent transformés en tabatières. L'un se retrouva au palais Saint James. L'autre était resté dans la maison du Somerset et les historiens le considéraient comme perdu. Antoine-Jean, baron Gros avait peint Marengo en 1801, huile sur toile de 64 × 80 cm.
Le squelette du cheval se trouve au National Army Museum, il était en fort mauvais état et Ariane Bernucci, conservatrice au Natural History Museum, lui fait subir une sérieuse cure de rajeunissement pour la réouverture du musée en ce printemps 2017. D’autres reliques de Waterloo seront également présentées, armes, uniformes et une gourde ayant appartenu à Napoléon.