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je suis ravi de constater que l’antifascisme reprenne si visiblement tant de vigueur, et que tout le monde – même BFM – s’en empare pour le faire sien. Voilà qui est plutôt rafraîchissant. J’espère que cette tendance, ce sursaut de conscience morale de nos élites politiques et médiatiques, à deux jours d’un scrutin particulièrement problématique à bien des égards pour la santé démocratique de ce pays, se confirmera dans la durée. Et qu’il ne sera pas une simple mode passagère, comme celle du tacatac en son temps. Je pense toutefois que l’Histoire jugera bien durement ceux là-même qui tentent si grossièrement de nous faire la leçon malgré leurs propres impérities, dont le gratin plutôt moisi qui se réunira ce jour à la maison de la Chimie. Des grotesques et des tartuffes, voilà tout. Manquerait plus qu’un congrès des journalistes mainstream contre le FN et ses idées, avec en Guest Star les rédac chefs de l’Express, Le Point, Marianne, Valeurs Actuelles, et le tableau serait complet. Leur mettre le nez dans leur caca, encore et encore. Jusqu’à ce qu’ils n’osent plus réapparaitre devant nous. En attendant, je savoure ma satisfaction de voir appliquées (avec efficience et bien plus d’impact que n’en auraient de simples blogueurs lambdas comme moi) les méthodes des SJW et autres antifas qui scrutent avec vigilance les réseaux sociaux pour piquer les haineux sur le fait. J’observe que l’un des sites peut-être parmi les plus attentifs à la question se trouve à un endroit que d’autres journalistes que j’ai vu faire la fine bouche préfèrent considérer avec mépris : Buzzfeed. Serait-ce dû à leur origine, à une certaine culture et à une plus grande habitude et antériorité face aux haters qui sévissent si visiblement chez les trumpistes et plus largement les alt-right de là-bas ? je ne sais. En attendant, je vois les résultats. Ainsi, le dernier, qui surprend une candidate du FN aux législatives tenir des propos qui viennent encore une fois démentir la fausse dé-diabolisation du FN répandue par des journaleux peu scrupuleux, et confirmer une tendance nette à l’antisémitisme le plus dégueulasse, infect, puant, à gerber. Et à combattre, résolument. Voilà en effet ci-dessous ce que dit Madame Catherine Blein, candidate FN aux législatives dans les Côtes-d’Armor… Racisme, haine des juifs, des arabes, des musulmans, homophobie, complotisme, tout y passe. Un concentré. Ce n’est pas un scoop, vu ses antécédents. Le blog du Monde, Droites extrêmes, lui consacrait déjà une grande attention, en 2012, alors qu’elle était déjà investie par le même FN en 2012, au même endroit. On y apprenait qu’elle était attachée de presse… du Bloc identitaire, et de « Philippe Millau, lequel a toujours défendu au sein du BI une ligne s’opposant à tout rapprochement avec le FN. C’est à ce titre qu’au sein du BI, il s’était confronté à Philippe Vardon, le leader niçois du Bloc qui, lui, soutenait ouvertement Marine Le Pen ». Pas vraiment des tendres. La direction du FN ne peut donc rien ignorer de ses idées, dont elle ne se cache même pas, et qui visiblement ne connaissent guère de filtres :
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L’article nous apprend en outre qu’elle est de fort noble lignée (humour noir), dans sa famille… fascistes de mère/père en fille :
j’assume tout ce que je pense» explique l’élue dont «toute la famille vient d’Ordre nouveau et d’Occident», deux mouvements étudiants d’extrême droite aujourd’hui disparus.
Un autre article lui avait déjà été consacré hier par le même, Paul Aveline, au même endroit. Visiblement, il avait de la matière…
Puisqu’on le demande à tout bout de champ à chaque musulman de ce pays, je demande donc publiquement à l’Eglise catholique française de se désolidariser de propos aussi ignobles, qui relèvent indiscutablement d’une sanction judiciaire. Mais je doute fortement que nos bons chrétiens le fassent, puisque ce que dit cette femme relève, je le sais, de l’un des substrats mêmes de leur religion, faite de faux semblants et de non-dits ou seulement entre deux portes l’air pincé par de braves catholiques pratiquants à l’âme charitable qui vont à la messe chaque dimanche matin. J’en sais quelque chose… No pasaran.