Dès que j’ai lu le résumé de ce roman jeunesse, j’ai eu envie de me plonger dedans et je ne le regrette absolument pas ! Mais de quoi parle ce livre ?
Voici les péripéties poignantes et drôles de Junior, un jeune Indien Spokane, né dans une Réserve. Rien ne lui sera épargné – il a été le bébé qui a survécu par miracle, l’enfant dont on se moque et il est désormais l’adolescent qui subit en soupirant coups de poings et coups du sort. Jusqu’au jour où cet éternel optimiste réalise qu’un déplorable avenir l’attend s’il ne quitte pas la Réserve. Admis à Reardan, une école prestigieuse surtout fréquentée par les Blancs, Junior se sent devenir un Indien à temps partiel…
⭐ Le premier qui pleure a perdu de Sherman Alexie
Nombre de page : 288 pages
Editeur : Albin Michel Jeunesse
Date de sortie : 10 mai 2017
Collection : Litt’
ISBN-10 : 2226399275
ISBN-13 : 978-2226399274
Prix éditeur : 14,50€
Disponible sur liseuse : NonDe quoi ça parle ?
Voici les péripéties poignantes et drôles de Junior, un jeune Indien Spokane, né dans une Réserve. Rien ne lui sera épargné – il a été le bébé qui a survécu par miracle, l’enfant dont on se moque et il est désormais l’adolescent qui subit en soupirant coups de poings et coups du sort. Jusqu’au jour où cet éternel optimiste réalise qu’un déplorable avenir l’attend s’il ne quitte pas la Réserve. Admis à Reardan, une école prestigieuse surtout fréquentée par les Blancs, Junior se sent devenir un Indien à temps partiel…
⭐ Mon avis :
L’histoire est du point de vue du héros, Junior. Junior est un amérindien vivant dans une réserve à Spokane. Oubliez, les images romanesques et romantiques des Indiens du temps des westerns. Leur condition de vie est juste misérable, inacceptable même. On les parque comme des animaux en leur offrant le minimum syndical. À travers les mots d’un jeune adolescent, Alexie Sherman nous dépeint ce qu’a été son quotidien quand il était enfant et les ravages que causent l’alcool et la drogue dans les réserves indiennes. Ce récit aurait pu être pathétique, après tout, Junior est loin d’avoir une vie simple et ce même depuis le jour de sa naissance. Pourtant et malgré son environnement, on sent en lui une grande volonté de s’en sortir. Junior est un personnage que j’ai adoré connaître. Il prend la vie avec beaucoup d’humour (surtout à bras le corps avec l’innocence de l’enfance), même quand les choses les plus dures lui tombent dessus. C’est un petit bonhomme qui cache une très grande force en lui. Difficile ne pas se prendre d’affection pour ce jeune garçon qui veut s’en sortir plus que tout.
Conditionné à vivre dans le dénuement le plus terrible, il va très vite comprendre que s’il veut devenir quelqu’un un jour, il va falloir qu’il fasse de grands efforts et tout commencera par son inscription dans un lycée fréquenté uniquement par des blancs. Ce qui est paradoxal, c’est qu’il s’intégrera mieux chez eux que dans le lycée de la Réserve. Junior est à part depuis tout petit et d’une sagesse bien plus grande que la plupart de ses congénères. De plus, il est doté d’un humour (rempart à la douleur)à toute épreuve et je me suis surprise assez souvent à éclater de rire devant certaines de ses remarques. Le livre est, en plus, agrémenté de dessins qui appuient les réflexions du jeune garçon.
Ce roman fut pour moi une véritable bouffée d’air frais, mais aussi une mine d’informations sur ce que vivent les Indiens d’Amérique au 21e siècle. L’auteur a pris le parti de dépeindre avec humour leur fardeau plutôt qu’un long texte morose et triste à pleurer. Pourtant, il y en a de la tristesse dans ce texte… Mais prise avec beaucoup de philosophie et de recul, ce qui donne une dimension au final bien plus profonde et surtout, cela nous percute en plein cœur, nous simple lecteur.
Un titre qui ravira les ados, c’est certain et qui je l’espère les fera réfléchir sur leur condition de vie personnelle. Une belle preuve de bravoure qui nous montre que même les moins bien lotis, les plus démunis, s’ils le veulent, peuvent s’en sortir. Rome ne s’est pas faite en un jour après tout.
Dès que j’ai lu le résumé de ce roman jeunesse, j’ai eu envie de me plonger dedans et je ne le regrette absolument pas ! Mais de quoi parle ce livre ?
Voici les péripéties poignantes et drôles de Junior, un jeune Indien Spokane, né dans une Réserve. Rien ne lui sera épargné – il a été le bébé qui a survécu par miracle, l’enfant dont on se moque et il est désormais l’adolescent qui subit en soupirant coups de poings et coups du sort. Jusqu’au jour où cet éternel optimiste réalise qu’un déplorable avenir l’attend s’il ne quitte pas la Réserve. Admis à Reardan, une école prestigieuse surtout fréquentée par les Blancs, Junior se sent devenir un Indien à temps partiel…
⭐ Le premier qui pleure a perdu de Sherman Alexie
Nombre de page : 288 pages
Editeur : Albin Michel Jeunesse
Date de sortie : 10 mai 2017
Collection : Litt’
ISBN-10 : 2226399275
ISBN-13 : 978-2226399274
Prix éditeur : 14,50€
Disponible sur liseuse : NonDe quoi ça parle ?
Voici les péripéties poignantes et drôles de Junior, un jeune Indien Spokane, né dans une Réserve. Rien ne lui sera épargné – il a été le bébé qui a survécu par miracle, l’enfant dont on se moque et il est désormais l’adolescent qui subit en soupirant coups de poings et coups du sort. Jusqu’au jour où cet éternel optimiste réalise qu’un déplorable avenir l’attend s’il ne quitte pas la Réserve. Admis à Reardan, une école prestigieuse surtout fréquentée par les Blancs, Junior se sent devenir un Indien à temps partiel…
⭐ Mon avis :
L’histoire est du point de vue du héros, Junior. Junior est un amérindien vivant dans une réserve à Spokane. Oubliez, les images romanesques et romantiques des Indiens du temps des westerns. Leur condition de vie est juste misérable, inacceptable même. On les parque comme des animaux en leur offrant le minimum syndical. À travers les mots d’un jeune adolescent, Alexie Sherman nous dépeint ce qu’a été son quotidien quand il était enfant et les ravages que causent l’alcool et la drogue dans les réserves indiennes. Ce récit aurait pu être pathétique, après tout, Junior est loin d’avoir une vie simple et ce même depuis le jour de sa naissance. Pourtant et malgré son environnement, on sent en lui une grande volonté de s’en sortir. Junior est un personnage que j’ai adoré connaître. Il prend la vie avec beaucoup d’humour (surtout à bras le corps avec l’innocence de l’enfance), même quand les choses les plus dures lui tombent dessus. C’est un petit bonhomme qui cache une très grande force en lui. Difficile ne pas se prendre d’affection pour ce jeune garçon qui veut s’en sortir plus que tout.
Conditionné à vivre dans le dénuement le plus terrible, il va très vite comprendre que s’il veut devenir quelqu’un un jour, il va falloir qu’il fasse de grands efforts et tout commencera par son inscription dans un lycée fréquenté uniquement par des blancs. Ce qui est paradoxal, c’est qu’il s’intégrera mieux chez eux que dans le lycée de la Réserve. Junior est à part depuis tout petit et d’une sagesse bien plus grande que la plupart de ses congénères. De plus, il est doté d’un humour (rempart à la douleur)à toute épreuve et je me suis surprise assez souvent à éclater de rire devant certaines de ses remarques. Le livre est, en plus, agrémenté de dessins qui appuient les réflexions du jeune garçon.
Ce roman fut pour moi une véritable bouffée d’air frais, mais aussi une mine d’informations sur ce que vivent les Indiens d’Amérique au 21e siècle. L’auteur a pris le parti de dépeindre avec humour leur fardeau plutôt qu’un long texte morose et triste à pleurer. Pourtant, il y en a de la tristesse dans ce texte… Mais prise avec beaucoup de philosophie et de recul, ce qui donne une dimension au final bien plus profonde et surtout, cela nous percute en plein cœur, nous simple lecteur.
Un titre qui ravira les ados, c’est certain et qui je l’espère les fera réfléchir sur leur condition de vie personnelle. Une belle preuve de bravoure qui nous montre que même les moins bien lotis, les plus démunis, s’ils le veulent, peuvent s’en sortir. Rome ne s’est pas faite en un jour après tout.