- Des cathares ! des cathares ! car je souffre !
- Putain mais pourquoi ?
- Pourquoi putains ?
- Nous sommes toutes des putains.
- Ah oui ? Et d’où le tenez-vous ?
- Du marchand de fleurs, et des hommes, à la Saint Valentin.
- Vous confondez les styles.
- Et l’époque et les âmes.
- Les distinctions sont vaines.
- Je ne dirai plus rien.
- Des gaulois ! des gaulois ! car j’ai mal !
- vous mal ? Mais que vous a –t-on fait ?
- Ne le demandez pas. Il est l’heure de pleurer.
- Je pleure quand je le souhaite.
- Je pleure sans souhaiter pleurer.
- Ne pleurez pas alors, pauvre femme !
- C’est que j’ai mal, je vous l’ai déjà dit.
- Mal, mal, c’est ce qu’on dit toujours.
- Alors je vais très bien.
- Mais vous mentez.
- Des amis ! Des amis ! Je me meurs !
- Que vous exagérez !
- La douleur me lacère.
- Vous parlez joliment.
- J’aime les cimetières et cela quand j’ai mal.
- J’ai mal que vous mouriez.
- Je meurs d’avoir trop mal.
- Et dire que l’amour…
- Est ce que chacun souhaite.
- Foutaises. Ça fait mal. Regardez-vous.