LordsOfRock : Salut Gaëlle, nous sommes ravis de te rencontrer ! Grosse actualité en ce moment, l'album vient de sortir, vous revenez d'une tournée dans l'Arizona, et là vous revenez tout juste de quelques jours au Danemark avec l'European Blues Challenge. Ce soir je te retrouve dans Paris. Comment ça va ? Tu as eu le temps de te remettre à l'heure Française ?
Gaelle : Ahah, alors non, on n'est pas du tout remis à l’heure française hein. Mais ce n’est pas un souci, ça va très très bien. Et toutes les opportunités qu’on a eu entre l’Arizona et le Danemark on en est très très heureux. On ne peut pas imaginer mieux pour une sortie d’album que d’aller jouer de l’autre côté de l’atlantique et d’avoir eu l’occasion de jouer en Europe.
Bon alors, Gaelle Buswel, le groupe, et l'Americana, c'est quoi ? Si tu devais décrire tout ça en quelques mots ?
Waoh ça va être difficile…
Ne t’en fais pas, tu as le droit d’en mettre beaucoup si il faut !
Aaah, je vais mettre beaucoup de mots alors. Alors Gaelle Buswel et le groupe, c’est de l’Americana. On vient de sortir un album, et c’est un mélange de Folk Rock, de Blues, un peu de Country et de Blues Rock et avec des inspirations assez 70’s. C’est un projet qui existe maintenant depuis 6 ans. Avant ça je travaillais avec un groupe en composition qui s’appelait Cam On. Suite à ça, j’ai rencontré un bluesman américain qui s’appelle Neal Black, il m’a pris sous son aile et m’a aidé à lancer ma carrière solo. Voilà, et j’ai d’excellents musiciens qui me suivent depuis plusieurs années. À la guitare c’est Michaal Benjelloun, à la batterie c’est Steve Belmonte, et à la basse c’est Xavier Zoli. J’ai une équipe soudée avec qui je travaille très bien, et moi je suis guitariste, chanteuse, auteur, compositrice.
Déjà 3 albums depuis 2012. NEW DAY'S WAITING vient de sortir il y a quelques jours. À chaque fois je suis bluffé quand je vois l'énergie déployée par les fans du groupe. BLACK TO BLUE et NEW DAY'S WAITING ont été crowdfundé, ça a même plutot bien marché pour les crowdfunding. Il faut voir les échanges et la communion des fans avec le groupe lorsque vous êtes sur scène, c'est vraiment énorme. Aujourd'hui, les fans, les gens qui vous soutiennent font partie de ta vie ?
Alors exactement, enfin, de ma vie musicale parce que sinon on serait tous entassés dans un appartement, parce qu’en plus ils sont nombreux. Oui, ils font partie de ma vie musicale, parce qu’aujourd’hui, en tant qu’artiste indépendante. Faire de la musique américaine en France ce n’est pas évident, avoir une fan base aussi solide, dont certains nous suivent depuis le début. Depuis 6 ans ou même avant. C’est assez exceptionnel, et j’estime qu’aujourd’hui, si j’existe en tant qu’artiste, c’est vraiment grâce à eux. Parce qu’ils se déplacent, ils viennent voir nos concerts, ils achètent nos albums, voir même ils précommandent nos albums lorsqu’on lance des financements participatifs. Et je trouve ça vraiment exceptionnel parce que ces gens-là viennent des 4 coins du monde. Et quand on fait de la musique, c’est qu’on la partage, et on la partage en particulier avec eux et tous ceux qui nous suivent, donc moi je suis très reconnaissante de ça et j’adore partager ça avec eux, pouvoir les retrouver et être en connexion avec eux en permanence.
Sans eux, ces mêmes productions auraient vues le jour ?
Je pense qu’elles auraient vues le jour mais pas de cette façon-là, et pas d’une manière aussi grosse. Surtout le dernier album, parce que on a eu de très grosses précommandes pour cet album, et ça nous a permis d’enregistrer entre la France et les États-Unis, et surtout de pouvoir tout enregistrer en analogique avec les techniques des années 70. Et je ne sais pas si on aurait pu en arriver là sans ces soutiens. Donc merci à tous !!
Vous avez remportés plusieurs prix lors des tremplins nationaux. Ça vous a amené d'abord dans les rues de Cahors, puis sur la Main Stage du Cahors Blues Festival, même scénario à Cognac Blues Passion. Et il y a quelques jours jusqu'au Danemark avec la crème du Blues Rock européen. C'est une consécration de se faire reconnaître par les professionnels du domaine comme ça ?
Oui tout à fait, c’est assez hallucinant, parce que, au début on a commencé en bidouillant nos propres enregistrements avec un premier album, c’était le truc perso, puis jusqu’au dernier album enregistré entièrement en studio et qui est même reconnus avec des prix. On a vraiment l’impression que c’est une reconnaissance du travail accompli toutes ces années. Le prix Cognac, cette année on va partager la scène avec Mathieu Chedid, le 5 Juillet au Festival Cognac Blues Passion et ça, c’est assez exceptionnel. Et le challenge européen, c’est la petite cerise sur le gâteau. Parce qu’on a la chance de représenter notre pays. Surtout ce qu’il faut savoir, c’est que ce n’est pas juste un live, c’est un partage avec 21 pays d’Europe chacun représentés par un groupe et en plus il y a tous les représentants des organisateurs de festivals et des producteurs en Europe qui sont présents, c’est vrai que faire partie de ces finalistes là c’est complètement incroyable. On revient avec des news à peine croyable. On a fait craquer le jury Scandinave, on a eu des bons retours de producteurs anglais et ce n’est pas impossible que l’année prochaine, l’avion, on ait à le prendre très souvent. Je suis encore émue, parce qu’on est revenu de cette aventure hier et on est vraiment heureux que ça se soit passé comme ça. C’est important quand on est indé, parce qu’on démarre dans des tous petits endroits, puis d’un coup t’es projeté dans des plus grosses salles, et tu finis dans des challenges à représenter ton pays, c’est vraiment une expérience unique. D’ailleurs je suis très reconnaissante et je remercie vraiment France Blues de nous avoir soutenus et d’avoir cru en nous pour cette aventure.
Tu es auteure compositrice, le style c'est l'Americana, mais on décèle facilement des morceaux de rock n roll façons Rolling Stones, des bouts de Rock Sudiste, bien sûr de la Country et de la Folk Music dans tes compos. Quelles sont tes principales inspirations ? C'est quoi le genre de sujet que tu aimes développer et mettre en musique ?
Mes principales inspirations, surtout sur le 3ème album, c’est un road trip qui a déclenché tout ça, ainsi qu’une rencontre à Austin. L’inspiration elle est vraiment basée sur les rencontres et les échanges avec les gens, un peu tout ce qui fait partie de la vie. Les coups de cœur, les coups de gueules, un peu tout ce qui te marque comme sur l’album précédent en fait. Tu sais, tout ce qui t’arrive, de positif ou négatif, t’en tire quelque chose à la fin. Cet album, je dis c’est un peu comme si c’était une thérapie de vie. Un peu comme si tu faisais le point avant de pouvoir passer à une autre étape, et les leçons qu’il faut savoir en tirer. Sur le nouvel album j’ai fait pas mal de collaborations, avec des gens qui ne sont pas forcément connus. La musique pour moi c’est un partage, c’est un échange, et toutes ces collaborations ont été très enrichissantes. Donc j’ai puisé dans toutes ces choses pour ce nouvel album.
Si j'ai bien compris, c'est à l'occasion de grands voyage que tu puises une partie de ton inspiration. Je pense à Austin biensur, et on va y revenir, mais là, vous venez de faire une tournée en Arizona, juste après le lancement de l'album et le concert très réussi du Café de la Danse à Paris. L'Arizona, c'était comment ? Ca va faire partie de vos prochaines inspirations ?
Alors là, oui, c’est clair ! Déjà, c’est la première fois ou je pars avec toute mon équipe aux États-Unis. Parce qu’on avait déjà eu l’occasion de faire des lives en Amérique du nord mais pour l’occasion, c’était en duo. C’est déjà une nouvelle expérience, ça a fait la différence, et l’Arizona on s’en souviendra. Mais c’est surtout les rencontres qu’on a pu faire grâce au Voilà Tour. Parce que c’est dans un cadre particulier que cette tournée a été organisée. Du coup on a fait nos premiers vrais concerts avec toute la Team en Arizona, en électrique. Puis vraiment l’Arizona ça dégage quelque chose d’exceptionnel, et c’est vraiment LE pays de notre musique. Du coup je pense qu’on va y retourner très très très vite.
Le show est une composante essentielle, qui n'est pas laissée au hasard. Vous avez des super lights, le placement est réfléchi, et le tout respire de spontanéité et de talent. Quels sont les artistes qui t’ont le plus influencés ? À tes yeux, les plus grands c'est qui (guitaristes, chanteur/euses, showman) ?
Ben déjà merci, c’est super gentil, ça me touche beaucoup. Dans les artistes qui me touchent beaucoup il y a des artistes qui ne sont pas forcément très connus en France, je pense à Bonnie Raitt, à Johnny Lang pour leur coté guitare et leur coté vocale. Et sinon, je suis une grande fan des shows de Tina Turner ! C’est vraiment les shows qui sont dans l’esprit des années 70, dans le genre tu arrives sur scène, ce qui compte c’est la rencontre autant le publique qu’avec musiciens, et puis ce qui compte c’est de sortir les tripes. Voilà, on monte notre show, mais à chaque fois on retrouve le publique, et à chaque fois c’est un concert différent, parce qu’à chaque fois c’est en fonction de l’interaction des gens. Puis après, il y a toute la période Joe Cocker, et c’est vraiment la pure philosophie du live. Les tripes du live, c’est très difficile d’en parler étant donné que chaque live est très diffèrent. D’ailleurs, je vois que tu fais référence au Café de la Danse pour les lumières, je dis un grand merci aux Showtime Riders qui nous ont suivi pour ce concert et qui se sont occupés des lumières. On a réalisé un rêve, on a pu se faire un vrai show à l’américaine et ça c’est super classe [Rires].
Ah oui, ça je confirme.
Qu'est-ce qui t'as amené au Blues, au Folk et à l'Americana, ce n’est pas courant pour une jeune fille française de tomber dans ce genre de travers ?
J’ai envie de dire, Merci Papa, Merci Maman ! Quand j’étais toute jeune, même plus loin, quand j’étais dans le berceau et qu’ils me changeaient les couches, ils n’écoutaient que de la musique des années 70. Que de la période de Woodstock, mon père était fan de Led Zeppelin, ZZ TOP, Jimi Hendrix, et ma mère elle écoutait Joe Cocker, Bob Marley, Janis Joplin et Neil Young. Et en fait j’ai vraiment grandi avec ça, j’ai peu écouté de la musique française, à part Edith Piaf et Brel. J’ai grandi avec tout ça, donc forcément, c’est soit ça t’inspire soit tu t’en fou. Et ça m’a énormément inspiré, je leur piquais leurs vinyles et j’allais écouter ça comme si c’était un secret, alors que pas du tout. Je me rappel des dimanches qu’on passait à écouter des vinyles avec mes parents, on se mettait sur les bancs et on faisait n’importe quoi. C’était vraiment n’importe quoi en fait, mais c’était énorme. Donc vraiment Merci Papa Merci Maman.
En préparant mon interview, j’ai pu lire que tu étais collectionneuse de guitare, c’est vrai ?
Alors … Collectionneuse, je dirais que mon guitariste Michaal Benjelloun est bien plus collectionneur de guitare que moi. Je n’ai pas beaucoup de guitares, mais c’est vrai que je suis à la recherche de l’objet. L’objet rare. Par exemple, j’ai mis 5 ans à trouver ma Guild, j’ai une Guild D50 de 73 et même, si je suis guitariste rythmique, j’ai besoin du son, je besoin de la sentir vibrer. Là récemment, j’ai trouvé une Gibson des 60’s, et ce qui m’a touché c’est l’histoire de cette gratte. Et plus récemment encore, l’équipe m’a offert une guitare faite sur mesure, et c’est mon père qui a dessiné le modèle de la guitare. Du coup, c’est plus ce côté-là qui me plais, que de collectionner purement. Je recherche l’objet rare, l’objet qui me correspond et que je recherche depuis des années. J’ai 3 ou 4 guitares chez moi, mais c’est mes guitares coup de cœur, où il y a une vraie histoire avec.
Austin alors, cette histoire de rencontre, d'un musicien de Local, de jam et tout. Comment tu t'es retrouvée dans ce scénario ? Et comment tu l'as vécu ?
J’ai fait un road trip avec mon meilleur ami. On a traversé les États-Unis pendant 45 jours, on a fait 12 000 bornes, quelque chose comme ça. Et on vivait au jour le jour. Si on aime une ville on y reste, quand on en a marre on part, on dormait chez l’habitant, ou dans des motels à l’arrache. On cherchait vraiment cette reconnexion, de laisser tomber les montres, le téléphone, de tracer la route et de ne chercher que le partage. Que ce soit par la beauté de la route, ou les rencontres humaines et musicales. Et à Austin, on s’est retrouvé dans une Jam où j’ai rencontré David Quick. On a sympathisé, on a fini par aller jammer dans un garage pendant 48H avec d’autres musiciens. Tout ça c’était juste fantastique, lui c’est un busker donc il vit de sa musique dans la rue. Donc à un certain point, il est parti jouer pour gagner sa vie, et le soir il est revenu et m’a dit : « voilà, aujourd’hui j’ai joué une chanson que j’ai écrite il y a 20 ans. Et en entendant ta voix, j’ai eu envie de t’offrir cette chanson. » Puis quand il m’a chanté cette chanson je me suis mise à pleurer. C’est son histoire hein, tout simplement. Du coup je lui ai dit, écoute je ne sais pas ce qu'il va se passer demain, mais si un jour je reviens à Austin, je te retrouve et j’enregistre cette chanson avec toi. Je me rappelle, c’était en septembre il y a 2 ans. Quand je suis revenue de cette aventure, j’ai pris mon téléphone, j’ai appelé toute mon équipe et je leur ai dit « les gars, on va faire un nouvel album j’ai plein d’idées », puis j’ai eu l’occasion de revenir quelques jours au Texas avec mon meilleur ami. On devait passer du temps à Dallas, et je lui ai dit « c’est pas possible, on prend 3 jours et on va jusqu’à Austin et là-bas on essaye de retrouver David ». Tout le monde nous prenaient pour des fous, on n’avait pas le contact, on ne savait pas où le retrouver. Alors on a arpenté les rues d’Austin, j’avais juste une petite photo de lui sur mon téléphone, on demandait à tous les musiciens qu’on croisait s'ils le connaissaient. On racontait l’histoire de notre rencontre, et les gens là-bas nous disaient, « mais c’est impossible pourquoi des français veulent le retrouver ? ». Austin c’est aussi grand que Paris en fait, du coup le soir on arpentait tous les café concerts de la ville. Ohlala, on les a tous fait, en montrant la photo de David, du coup a fini à pas d’heure. Et finalement, presque par hasard, sur une petite information d’un des jammeurs avec qui on avait joué l’année précédente on l’a retrouvé le lendemain. Évidement ça a été un grand moment d’émotion. Il nous a dit que personne n’était jamais venu le retrouver pour enregistrer une de ses chansons. Alors on lui a dit « ben demain, ensemble on va enregistrer ta chanson dans un studio ». Un français s’occupe d’un studio là-bas, j’avais pu préparer les contacts, et il nous a enregistré le titre en duo. Le titre c’est « No One Else » et il se retrouve tel quel sur l’album, on a juste rajouté une guitare de Michaal à un moment donné. Et cette chanson a vraiment été le déclenchement de l’album. Cette ville et cette rencontre ont vraiment changé ma vie, parce que tout est vraiment partie de là. Maintenant la prochaine étape c’est de le faire venir en France, on a réussi à entièrement le déclarer comme Auteur et Compositeur à 100% et ça c’est un truc dont je suis assez fière. Parce qu’aux États-Unis ce n’est pas vraiment évident de ce côté-là. Et cette chanson, elle ne m’appartient pas, c’est vraiment la sienne. Je suis contente que son nom soit véhiculé sur l’album, on le tient au maximum au courant de ce qui se passe. C’est une belle histoire et c’est assez cool, et du coup maintenant je suis amoureuse de la ville d’Austin. [Rires]
Quels sont les groupes que tu écoutes en ce moment ? Et qui est-ce que tu vois en haut de l'affiche dans les prochaines années ?
Alors dans les groupes récents dont je suis archi fan, et qui m’inspire même beaucoup depuis 2 ans, c’est The Temperance Mouvement. C’est un groupe de rock anglais, mais ils ont réussi à choper toutes les bonnes idées, de la folk, des guitares, dans le chant, et même dans le mixe pour transcrire le meilleur des 70’s dans un son actuel. Il y a un autre groupe que j’aime beaucoup qui s’appelle les Woods Brothers, je suis archi fan de leurs harmonies, c’est un trio acoustique et j’adore. C’est vraiment mes deux coups de cœur qui ont été révélés ces deux dernières années.
Un titre de chanson, ou un album, qui à changer ta conception de la musique ? Le truc où tu t'es dit, ok, c'est ça que je veux faire ?
En fait, il y a 2 ans justement, The Temperance Movement ont sorti un album qui s’appelle « The Temperance Movement » tout simplement je crois. C’est un album qu’ils ont autoproduit, et dans cet album il y a le titre « Ain’t No Telling » c’est un titre qui contient tout ce que j’aime dans la musique, toute la musique des années 70 mais remis au goût du jour. Cet album et cette piste pour moi, ça a été vraiment une révélation. Puis tous les albums de Johnny Lang aussi, parce que je suis fan depuis que j’ai 15 ans, et … voilà …. C’est Johnny Lang !
– Que pense tu du fait que les radios française passent de moins en moins – voir pas du tout – de blues, de folk, ou de bon vieux rock n roll que ce soit des classiques ou des groupes actuels, et que les passionnés soient obligé de s’en remettre à quelques radios en streaming ? Tu arrives à te faire une place avec les medias mainstream ?
En France tu sais, c’est toujours le même problème. Il y a des quotas pour passer des artistes qui chantent en Français. Alors quand tu arrives avec un répertoire de musique américaine uniquement chanté en Anglais, forcément t’es comparée avec des artistes qui n’ont rien à voir, comme Beyonce carrément, ou Rihanna. Des trucs qui sont complétement gros parce que c’est eux qui prennent toute la place sur les radios Française. Alors je me dis, même si on ne passe pas encore sur les radios majeures françaises, il y a énormément de radios indépendantes qui nous soutiennent, par exemple le dernier album est diffusé par plus de 100 radios indé. Tout ça c’est super, parce que tous ces gens qui nous aident ça nous permet d’avoir des opportunités qui ouvrent vers de nouvelles choses. Ensuite, là où les choses commencent à changer, c’est qu’on a un gros soutien de la radio OUÏ FM, c’est une super radio qui commence à remettre en place tous les classiques rock, et même de programmer tout un tas de classic rock pendant la journée et pas que dans des émissions spécifiques. En plus ils prennent le temps d’aller découvrir des artistes indé alors c’est super. Puis j’espère et j’y crois qu’à un moment donné les mentalités vont changer, en attendant, on trace notre route et on joue de plus en plus à l’étranger. Le plus intéressant c’est qu’on se rend compte que plus on joue à l’étranger et plus notre propre pays s’ouvre à ce qu’on fait, alors si c’est la marche à suivre, pour moi y’a pas de problèmes, on va continuer.
– New Day's Waiting est sortis, et disons qu'en ce moment il défraye la chronique ! Est-ce que vous êtes déjà sur des nouveaux projets pour fin 2017 et 2018 ? Des nouveaux clips comme le super « So Blue », des tournées à l'autre bout du monde ou des collaborations inattendues ?
Alors oui, il y a plein de choses qui vont arriver. Ce nouvel album, déjà avant et même en ce moment il y a pleins de nouvelles choses qui se sont faites, on continus toujours à composer. Des nouveaux clips bien sûr, mais il y a même déjà une nouvelle vidéo que l’on vient de partager parce qu’on a eu l’occasion de se faire une session acoustique complètement improbable dans le grand canyon. Vidéo qui est sortie sur les réseaux, donc on essaye de partager le maximum de choses, et vus qu’on va reprendre la route très bientôt il va y avoir encore pas mal de choses à venir. Et puis il y a une très grosse surprise qui arrive, je ne peux pas du tout en parler, mais c’est prévu pour la fin de l’année, et je pense que l’annonce sera faite dans quelques semaines. Et je pense que les gens vont être très très très très très contents ! Donc oui, plein de choses se dessinent, et surtout notre année 2018 va être également pleine d’actualité.
Eh bien ! Ça promet !
Oh oui, ça promet [rires]
C'est la fin de l'ITW, Je vais te souhaiter de continuer à surfer avec toute cette actualité, Gaëlle j’ai été ravis et je te remercie pour ces échanges.
Avec grand plaisir, et merci à Lords of Rock !