Le Français voulait une présidence de droite, ai-je entendu le soir du premier tour de la présidentielle. Le Français me semble vouloir une solution à ses problèmes, et il ne la trouve nulle part, et encore moins dans une idéologie. Le Français me semble pragmatique. On a aussi entendu dire, avec insistance, que la déroute de M.Hollande venait de ce qu'il n'avait pas tenu ses promesses de campagne. Mais qui croît, et même connaît, les promesses d'un homme politique ? M.Hollande a ét élu, parce que la France ne voulait plus de M.Sarkozy. Dans une certaine mesure, il pouvait promettre ce qu'il voulait, il aurait été élu.
Tout cela me semble illustrer la fâcheuse tendance moderne au (mauvais) storytelling : chercher à influencer l'électeur, ou le consommateur, par des sophismes.