Magazine Société
Vous mettez des capotes ? Alors, mettez un Macron.
La France ne sortirait pas indemne d’un vote Le Pen, et l’heure n’est plus aux petits états d’âme.
Quand il y a le feu dans le jardin, on ne s’occupe pas de choisir les nouvelles peintures. On va l’éteindre ou on perd la maison.
Il faudrait que la nouvelle génération comprenne que la démocratie n’offre pas aux 67 millions de Français 67 millions de candidats taillés sur mesure pour chacun d’entre eux.
D’ailleurs, même les mélenchonistes les plus convaincus reconnaissent que si leur candidat leur parait le plus apte à remplir la fonction résidentielle, il est un peu dommage que… et que… et que ce serait encore mieux si…
Ben oui… La perfection n’existe pas.
Alors, ne jouons pas la démocratie au poker.
Appuyer sur le bouton Macron n’est pas lui apporter son soutien.
C’est juste la seule manière de préserver les conditions nécessaires à la poursuite des luttes pour une France meilleure.
Que Jean Luc Mélenchon rassure son égologramme : si Macron est élu président, il sera toujours une grande figure de l’opposition.
Et il aura même plus de chances de pouvoir mener son combat dans une démocratie préservée que contre le mur du fascisme.