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[CRITIQUE] On l’appelle Jeeg Robot

Par Elodie11 @EloFreddy

[CRITIQUE] On l’appelle Jeeg Robot

Réalisé par: Gabriele Mainetti

Avec: Claudio Santamaria, Luca Marinelli…

Durée: 1h58

Genre: Science-fiction/Action

Date de sortie cinéma: 3 Mai 2017

Interdit aux moins de 12 ans

Synopsis

Poursuivi par la police dans les rues de Rome, Enzo plonge dans les eaux du Tibre et entre en contact avec une substance radioactive qui le contamine. Il réalise bientôt qu’il possède des pouvoirs surnaturels : une force et une capacité de régénération surhumaines qu’il décide de mettre au service de ses activités criminelles. 
Du moins jusqu’à ce qu’il rencontre Alessia, une jeune fille fragile et perturbée qu’il sauve des griffes de Fabio, dit « Le Gitan », un mafieux déjanté qui a soif de puissance.
Témoin des pouvoirs d’Enzo, Alessia est persuadée qu’il est l’incarnation de Jeeg Robot, héros de manga japonais, présent sur Terre pour sauver le monde. 
Mais Enzo va être forcé d’affronter Le Gitan qui veut savoir d’où vient cette force surhumaine. Parviendra-t-il à sauver la ville de la folie meurtrière de Fabio et être le super-héros qu’Alessia voit en lui ?

[CRITIQUE] On l’appelle Jeeg Robot

Critique

Oubliez les super-héros vertueux aux cheveux plastifiés de gel ici notre « héros » est un raté accro aux danettes et aux pornos qui, lors d’une fuite des services de police, tombera dans une substance le rendant quasi indestructible. Quasi parce que visiblement les petits doigts de pieds ne sont pas compris dans la panoplie…

Comme Robin, Enzo se voit affublé malgré lui d’Alessia une jeune femme un peu perturbée qui voit en lui l’incarnation d’un héros d’anime japonais. Grâce à elle, notre anti-héros va découvrir qu’il a un cœur et visiblement, une conscience.

Face à lui un « méchant » de choix: Le Gitan. Personnage fou, frère chanteur de Jean-Luc Lahaye, bourré de stéréotypes mais curieusement attachant, Luca Marinelli en fait une caricature grotesque qui fonctionne à merveille.

Sans jamais verser dans le mimétisme, Gabriele Mainetti nous propose du sang neuf mais versé avec réalisme. Même son « super-héros » ne cache pas ses failles détail que l’on apprécie dans cette vague de Marvel où chaque protagoniste semble avoir été ciré de bonnes mœurs jusqu’à la moelle.

[CRITIQUE] On l’appelle Jeeg Robot

Délaissant le fantasque pour une réalité plus poisseuse, On l’appelle Jeeg Robot est une nouvelle expérience cinématographique qui s’apprécie à sa juste valeur. Bien que simpliste dans sa forme, sa galerie de personnages attachants et ses notes d’humour lui permette de se hisser en bon divertissement efficace et convainquant malgré quelques défauts de construction.

Rythme parfois trop lent, scènes d’action plutôt rares et humour barjot, cette production est aux antipodes de Hollywood ce qui pourrait en déconcerter plus d’un. On reprochera le manque de rythme et de vigueur qui fait parfois retomber le propos dans les méandres naissants d’une série B. Des petites faiblesses qui empêcheront peut-être On l’appelle Jeeg Robot de se hisser dans le box office mais qui devrait faire saliver les amateurs d’originalité en attendant qui sait peut-être une suite ?

On l’appelle Jeeg Robot trace les aventures d’un anti-héros assumé dans un univers léché de réalisme et d’humour décalé. Un trop plein qui évite les risque d’écœurement en nous proposant des personnages complexes et attachants. L’Italie nous livre son propre héros et son propre message: manger des danettes vanille ça peut servir.

Votre dévoué Freddy

Note:

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