Imaginez les 20 minutes d'angoisse de l'interne, de l'infirmière et des équipes de garde cette nuit à Saint Antoine.
L'angoisse des malades aussi.
Un vrai scénario de film de série Z.
Le noir. Les cris des malades.On se cogne aux murs et aux portes.
Les ascenseurs stoppent.
Ventilation au ballonnet obligatoire lorsque le respirateur électrique s'arrête.
Arrêt des scopes et des seringues automatiques si absence de batterie.
Un grand moment de solitude.
Pour le téléphone. Il doit y avoir encore à Saint Antoine de vieux téléphones ne nécessitant pas le courant du secteur.
A priori, les conséquences de cette panne n'ont pas été trop grave.
5 transferts tout de même.Ils s'en souviendront longtemps de cette nuit là.
Assurément.
(reportage d'I-télé)
Témoignage du Dr Peloux dans le Parisien de ce matin.