En plein centre du quartier chic de Champel une trentaine de graffeurs et de graffeuses (AMK, JIMOX, GAMO, SEIKA, LIF, WHYRE, IDEO, WOZDAT, TONES, DELPH, FMR...) ont répondu à l’appel de l’Association Desstres qui a reçu un mandat pour embellir un local à l’abandon. Au 21 avenue de Champel se situé le restaurant «Le fair play» qui a fermé ses portes en 1995. Un dossier a été déposé auprès du Département de l’aménagement du logement et de l’énergie du canton de Genève (DALE) pour la construction sur la même parcelle de terrain d’un immeuble de logements avec surfaces commerciales. Mais à la fin de l’année 2015, le projet a été abandonné avant de redevenir d’actualité. C’est dans cet esprit que l’association Desstres a été approchée. Et c’est sans peine qu’elle a réussi a réunir une trentaine de talentueux graffeurs et graffeuses autour d’un thème choisi à l’avance. Personnage, animaux, BD, mangas, pochoirs...sont les bienvenus avec un ton bleu. La seule contrainte pas de lettrage. Le tout en 48 heures chrono entre samedi 29 et dimanche 30 avril pour une grande surface de 4 faces. Plusieurs graffeurs n’ont pas pu prendre part à ce raout par manque de surface à graffer. Comme la session de Châtelaine qui a rassemblé une quarantaine de graffeurs et de graffeuses de talent le 11 et le 12 février dernier, la jam de Champel restera également par la qualité des artistes comme l’un des meilleurs moments du street art genevois pour l’année en cours. Et ce n’est pas fini. Desstres promet d’autres rendez-vous du même acabit pour 2017. Qui va s’en plaindre?
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